Après le traumatisme créé par le visionnage de Memento, j’aurais pu vous laisser tranquille. Mais ce serait mal me connaître. Ce soir encore, un film éprouvant, bien que d’une façon différente. Une grande claque visuelle dans la face : Sin City.
Synopsis : Sin City, la cité du vice. Un enchaînement d’histoires à l’humour noir, à la violence rouge, et à l’ambiance grise, dans une ville rongée par la drogue, les meurtres, la corruption et la démence.
Encore un ovni. Un film à l’esthétique unique, révolutionnaire et tout simplement sublime. Peut-être un des plus beaux films de ce siècle. Une adaptation juste du comics underground culte de Frank Miller. Et qui de mieux pour le porter à l’écran que Robert Rodriguez, Miller lui-même, avec la participation de Quentin Tarantino ? Question rhétorique évidemment.
Sin city est une ville rongée par le vice. Sin city est un film rongé par la virtuosité. Ce film n’est pas seulement beau. Il est aussi l’éloge d’un cinéma parallèle, qui ne se prétend pas dénonciateur de quoi que ce soit. Juste un moment de jouissance face à la violence et à la folie humaine poussée à son paroxysme. Une adaptation fidèle et réussie du support d’origine, des acteurs au jeu kitsch mais tellement nécessaire avec un humour à la limite du cabaret. Le film est presque en noir et blanc. Je dis bien presque, parce que quelques tâches rouges ou vertes peuvent se glisser dans l’image. Il est aussi représentatif d’une poésie propre à a culture populaire américaine. En bref, Sin City est un must see de ce qui se fait de mieux dans le grand n’importe quoi.
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