Ce soir, un genre de cinéma auquel nous ne nous étions pas encore intéressés : le cinéma d’arts martiaux. Et à défaut de commencer par un classique du cinéma chinois, nous allons nous intéresser à un film coréen : Fighter in the wind (Baramui paiteo, 2004) de Yang Yun-ho.
C’est un biopic, donc le scénario est intéressant quoi qu’il arrive, car on ne choisit pas de faire un film sur la vie d’un type lambda. CQFD [NDLR : j’ai des contre-exemples]. Je préfère vous prévenir sur le champ : ce film n’est pas révolutionnaire. Il est néanmoins très intéressant.
Synopsis : Choi Bedal est un Coréen qui subit la guerre contre le Japon et l’invasion par les soldats Américains. Il est pratiquant de Taekwondo et décide de devenir un justicier de la nuit, défendant les femmes victimes d’agression par les soldats de l’oncle Sam. Après avoir était humilié par des Yakuzas, il décide de s’entrainer dans les montagnes et revient plus fort que jamais, créant ainsi le Karaté Kyokushinkai, le Karaté de combat réel. Il devient Masutatsu Oyama, une des plus grandes légendes de l’histoire des arts martiaux.
Une magnifique histoire de vengeance, de rédemption et de dépassement de soi avec une photographie poétique qui sert le propos du film. Sa grande force, au-delà de son histoire, réside dans les chorégraphies des combats, saisissantes de réalisme, incroyables de beauté (on pense notamment à la scène sous la pluie, tout simplement parfaite). Un film peu connu, qui mérite que vous le regardiez. Même si vous n’êtes pas un adepte du cinéma d’arts martiaux, laissez à ce film le bénéfice du doute, car il se démarque clairement de ses concurrents grâce à son histoire.
Note : 7/10
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