Les Américains ne sont pas les seuls à récompenser ce qu’ils considèrent comme le meilleur du cinéma 2015 en ce début d’année. Du côté français, il se passe également des choses, telle l’annonce hier des nominations pour les 21èmes Prix Lumières, attribués par les représentants de la presse étrangère en France. Créé en 1995 par le producteur et patron d’Unifrance Daniel Toscan Du Plantier et le journaliste américain Edward Behr, ce pendant français des Golden Globes américains peine à atteindre le même prestige qu’eux. La cérémonie aura ainsi lieu le lundi 8 février à l’Espace Pierre Cardin et sera transmise pour la première fois en direct sur des sites partenaires, bref, mieux vaut ne pas la comparer à la soirée organisée dimanche prochain par la Hollywood Foreign Press Association, où le gratin du cinéma américain se pressera pour bien se positionner dans la course à l’Oscar.
Meilleur Film
La Belle saison de Catherine Corsini
Dheepan de Jacques Audiard
L’Hermine de Christian Vincent
Marguerite de Xavier Giannoli
Mustang de Deniz Gamze Ergüven
Trois souvenirs de ma jeunesse de Arnaud Desplechin
Meilleur réalisateur
Jacques Audiard pour Dheepan
Catherine Corsini pour La Belle saison
Arnaud Desplechin pour Trois souvenirs de ma jeunesse
Philippe Garrel pour L’Ombre des femmes
Xavier Giannoli pour Marguerite
Maïwenn pour Mon roi
Meilleure actrice
Emmanuelle Bercot dans Mon roi
Clotilde Courau dans L’Ombre des femmes
Catherine Frot dans Marguerite
Izïa Higelin dans La Belle saison
Isabelle Huppert dans Valley of Love
Elsa Zylberstein dans Un + une
Meilleur acteur
Gérard Depardieu dans Valley of Love
André Dussollier dans 21 nuits avec Pattie
Vincent Lindon dans La Loi du marché et Journal d’une femme de chambre
Fabrice Luchini dans L’Hermine
Vincent Macaigne dans Les Deux amis
Jérémie Renier dans Ni le ciel ni la terre
Meilleur scénario
21 nuits avec Pattie par Arnau et Jean-Marie Larrieu
La Belle saison par Catherine Corsini et Laurette Polmanss
Fatima par Philippe Faucon
Marguerite par Xavier Giannoli
Mustang par Deniz Gamze Ergüven et Alice Winocour
Trois souvenirs de ma jeunesse par Arnaud Desplechin et Julie Peyr
Meilleur documentaire
Le Bouton de nacre de Patricio Guzman
Demain de Cyril Dion et Mélanie Laurent
Human de Yann Arthus-Bertrand
L’Image manquante de Rithy Panh
Nous venons en amis de Hubert Sauper
Sud Eau Nord Déplacer de Antoine Boutet
Meilleur premier film (Prix Heike Hurst)
Bébé tigre de Cyprien Vial
Les Deux amis de Louis Garrel
Mustang de Deniz Gamze Ergüven
Ni le ciel ni la terre de Clément Cogitore
La Vie pure de Jérémy Banster
Vincent n’a pas d’écailles de Thomas Salvador
Meilleur Film francophone
A peine j’ouvre les yeux (Tunisie) de Leyla Bouzid
L’Année prochaine (Belgique) de Vania Leturcq
Much loved (Maroc) de Nabil Ayouch
Les Terrasses (Algérie) de Merzak Allouache
Le Tout nouveau testament (Belgique) de Jaco Van Dormael
La Vanité (Suisse) de Lionel Baier
Meilleur espoir féminin
Golshifteh Farahani dans Les Deux amis
Sara Giraudeau dans Les Bêtises
Baya Medhaffar dans A peine j’ouvre les yeux
Lou Roy-Lecollinet dans Trois souvenirs de ma jeunesse
Sophie Verbeeck dans A trois on y va
Günes Nezihe Sensoy, Doga Zeynep Doguslu, Elit Iscan, Tugba Sungurolglu et Ilayda Akdogan dans Mustang
Meilleur espoir masculin
Stany Coppet dans La Vie pure
Quentin Dolmaire dans Trois souvenirs de ma jeunesse
Alban Lenoir dans Un Français
Félix Moati dans A trois on y va
Harmandeep Palminder dans Bébé tigre
Rod Paradot dans La Tête haute
Meilleure photo
David Chizallet pour Mustang, Les Anarchistes et Je suis un soldat
Matias Boucard pour L’Affaire SK1
Irina Lubtchansky pour Trois souvenirs de ma jeunesse
Claire Mathon pour Le Dernier coup de marteau, Mon roi et Les Deux amis
Arnaud Potier pour Les Cowboys
Sylvain Verdet pour Ni le ciel ni la terre
Meilleure musique
Bruno Coulais pour Journal d’une femme de chambre
Warren Ellis pour Mustang
Grégoire Hetzel pour La Belle saison et Trois souvenirs de ma jeunesse
Mike Lévy pour Maryland
Béatrice Thiriet pour L’Astragale
Jean-Claude Vannier pour Microbe et Gasoil
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Golshifteh Farahani dans les espoirs féminins : la première apparition sur un écran de cinéma de cette actrice, par ailleurs excellente, ne date après tout que de 2003 !