Voici les résultats des Prix Lumières 2015, attribués par la presse étrangère en poste à Paris qui se sont déroulés ce lundi 2 février à l’Espace Cardin. La vingtième édition de ces Golden Globes (du pauvre) à la française a une nouvelle fois eu lieu dans une indifférence totale. Si l’on ne peut que saluer la victoire du très beau film Timbuktu d’Abderrahmane Sissako dans les catégories du meilleur film et du meilleur réalisateur, une réussite que l’on espère revoir lors de la prochaine cérémonie des César, le prix du scénario attribué à Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? de Philippe de Chauveron laisse songeur sur la pertinence des votants (ce qui fait un point commun avec les Golden Globes ceci dit). Les Combattants et La Famille Bélier reçoivent chacun deux prix. Certains lauréats devraient réussir le doublé aux César (meilleurs acteur et espoir masculin en plus des victoires de Sissako), ce qui n’est pas si courant. Rappel des nommés en cliquant sur ce lien.
Les Récompenses :
Meilleur film français : Timbuktu d’Abderrahmane Sissako
Meilleur réalisateur : Abderrahmane Sissako – Timbuktu
Meilleur Heike Hurst du premier film : Les Combattants de Thomas Cailley
Meilleur scénario : Philippe de Chauveron et Guy Laurent – Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? de Philippe de Chauveron
Meilleur film francophone : Deux jours, une nuit de Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne (Belgique)
Meilleur acteur : Gaspard Ulliel dans Saint Laurent de Bertrand Bonello
Meilleur actrice : Karin Viard dans La Famille Bélier de Eric Lartigau et Lulu, femme nue de Solveig Anspach
Meilleur espoir masculin : Kévin Azaïs – Les Combattants
Meilleur espoir féminin : Louane Emera – La Famille Bélier
La CST (Commission Supérieure Technique) a remis le prix de la meilleure photo à Remy Chevrin pour A la vie de Jean-Jacques Zilbermann. Bande de filles de Céline Sciamma a remporté un Prix spécial de l’Académie des Lumières, un hommage posthume a été rendu à Daniel Toscan du Plantier et à Edward Behr, les fondateurs des Prix Lumières décédés en 2007 et 2003. Jean-Pierre Mocky, qui a refusé un même trophée aux César, a reçu un prix pour l’ensemble de sa carrière.