Non, mon nez ne s’allonge pas, par contre mon cerveau est sur le point d’imploser à cette annonce improbable, mais bon, après tout, pourquoi pas ? Selon le Hollywood Reporter, le réalisateur de The Master serait sérieusement envisagé pour écrire et mettre en scène une nouvelle adaptation du conte de Carlo Collodi. Il dirigerait à cette occasion pour la première fois le mercenaire l’acteur Robert Downey Jr qui avait été sérieusement envisagé pour tenir le rôle principal de Inherent Vice mais avait du céder sa place à Joaquin Phoenix en raison d’un emploi du temps surchargé. Tony Stark ne lui laisse guère de temps pour autre chose dans sa carrière depuis des années.
L’interprète d’Iron Man tente depuis quelques années déjà de monter ce projet et déclarait en 2013 à GQ : «Je vois Gepetto comme un croisement entre Jake LaMotta et Chico Marx [?!?!? il n’avait pas arrêté la drogue, lui?]. Cette histoire finalement est celle d’un marginal issu de la classe ouvrière qui investit cet objet inanimé de toutes les qualités qu’il ne possède pas. L’idée me passionne comme un fou [comme un soldat, une star de cinéma]. Pour moi, ce garçon en bois est en réalité un vrai garçon qui ne se sent reconnu de personne». Dans certaines interviews, il évoque même l’idée de jouer les deux personnages, il serait Gepetto à l’écran et la voix de Pinocchio.
Le projet ne ferait pas partie de la longue, très, très, très, longue série d’adaptations en fictions de classiques Disney par la société de production Disney elle-même mais serait tourné pour la Warner. Disney prépare d’ailleurs sa propre version et ainsi, avec la relecture du Livre de la Jungle par Jon Favreau pour Disney et Andy Serkis pour Warner, c’est une double «guerre» des contes de fées entre les deux vénérables maisons.
Après Kenneth Branagh pour Cendrillon, Tim Burton pour Dumbo, Alex Ross Perry pour Winnie l’ourson… que reste-t-il pour Terrence Malick ? Ah pardon, il a déjà fait Pocahontas sous le titre Le Nouveau Monde !
Bon, et si on arrêtait avec les blagues du 1er avril toute l’année, ça va finir par se voir…