Après deux semaines d’absence nous retrouvons un Parenthood en petite forme avec un épisode stéréotypé et touffu. Dommage, l’attente nous avait fait espérer plus.
Kristina commence son premier cycle de chimiothérapie avec Adam à ses côtés et Camille qui gère les tâches domestiques. Amber et Ryan entame une relation au grand dam de Zeek qui connait les problèmes que rencontrent les vétérans de guerre. Drew ne parvient pas se détacher d’Amy et Julia réalise que l’ancienne vie de son fils lui manque.
On l’aura compris la maladie de Kristina va constituer un des arcs narratifs principaux de cette 4e saison de Parenthood. Les épisodes précédents accompagnaient la jeune femme dans la découverte de son cancer puis son opération pour dans Together entamer un processus douloureux mais malheureusement nécessaire : la chimiothérapie. Pour l’assister dans cette épreuve, Adam est à ses côtés tandis que Camille l’assiste dans certaines tâches domestiques. Mais la mère de famille habituée à prendre soin de tout le monde a du mal à accepter l’aide de sa belle-mère. Réaction que l’on voit venir dès les premières minutes de l’épisode tant elle est téléphonée et c’est dommage. Mais cette tension était nécessaire au moins pour être désamorcée lors de cette scène sublime où Kristina, qui vient d’apprendre que sa mère ne peut veut pas venir la voir, avoue à sa belle-mère que cette décision est très douloureuse pour elle. Camille lui répond qu’elle n’essaiera jamais de prendre la place de quiconque mais qu’elle, sera toujours là pour la jeune femme. Toute en sobriété, Bonnie Bedelia nous touche avec sa confession tandis que Kristina submergée par cette déclaration ne peut retenir ses larmes. Et nous avec. Cette scène extrêmement tendre, la plus réussie de l’épisode, exploite un lien peu développé dans la série : la relation de Camille avec ses beaux-enfants.
L’amour est dans l’air pour les enfants de Sarah. Drew est toujours amoureux d’Amy (Skyler Day, American Wives) et malgré leur rupture essaie et parvient à séduire à nouveau la jeune fille tandis qu’Amber ne peut résister encore bien longtemps aux bonnes manières de Ryan. Le passé de l’ancien soldat pose clairement des problèmes qui vont certainement être approfondis dans les prochains épisodes. Mais les prémices de leur histoire laisse présager une histoire forte et complexe comme seule Jason Katims sait si bien les imaginer.
Si Crosby et Sarah sont peu présents dans cet épisode, Julia est plus mise en avant. Depuis le début de la saison, on a vu la jeune femme, mère dans l’âme, faire des sacrifices énormes pour créer un lien avec son fils adoptif allant même jusqu’à démissionner pour pouvoir s’occuper correctement de lui. Une histoire loin d’être inintéressante mais ambivalente. Si les prestations impeccables d’Erika Kristensen nous entraînent, épisode après épisode, dans les questionnements et déchirements d’une mère adoptive, le manque de charisme et de chaleur de Xolo Mariduena nous empêche de réellement s’attacher aux problèmes que rencontrent Victor. Une erreur de casting ?