Pour sa première fois derrière la caméra, Peter Krause (Adam Braverman) nous offre un épisode bien décevant. Pauvrement réalisé, étrangement monté, c’est autant une surprise -la série nous a habitués à tellement mieux- qu’une déception – les quelques scènes tendres ne suffisent pas à rattraper la qualité médiocre du scénario-. À trois épisodes du final, on espérait mieux.
Adam et Crosby sont en désaccord sur la stratégie commerciale à adopter pour le studio. Sarah réalise que sa différence d’âge avec Mark les obligent à réaliser rapidement leur rêve de fonder une famille. Le baiser échangé avec Bob trouble Amber et lui fait remettre en question les raisons de sa récente promotion. Enfin, le déménagement de Zoey crée un vent de panique chez Julia qui craint que la jeune femme ne revienne sur sa décision de faire adopter son enfant.
« N’est pas réalisateur qui veut » aurait pu être la leçon tiré de ce piètre épisode de Parenthood. Pour sa première réalisation, Petrer Krause nous offre un travail sans intérêt aucun. Les effets de caméra ne parviennent pas à atteindre leur objectif et les personnages sont filmés de manière si plate qu’ils semblent eux-mêmes s’ennuyer. À sa décharge, le scénario, et plus particulièrement, les dialogues sont ici étrangement mauvais. La répartie si chère au Braverman semble les avoir désertés embarquant avec elle le charme de chacun des membres de la famille. La différence de qualité est telle que l’on en vient à se demander comment cet épisode, tel qu’il est, a pu être diffusé. À très vite oublier.
