À l’occasion de la diffusion du premier épisode de la saison 2 de Once Upon a Time sur la chaîne ABC, retournons quelques mois en arrière pour (re)découvrir l’une des plus « magiques » surprises de la rentrée télévisuelle 2011-2012…
Lorsque l’on a appris qu’ABC allait lancer une série sur les personnages de contes de fées, la nouvelle n’a pas étonné grand monde ; ABC appartenant à Disney, ce n’est que justice. Reprendre le principe du film Il était une fois sorti en 2007 (ces mêmes personnages se retrouvant projetés de leur monde dans le nôtre) était un pari plutôt bien vu. Les scénaristes sont allés encore plus loin.
Les showrunners et créateurs de la série, Edward Kitsis et Adam Horowitz, ont choisi de mettre en parallèle le monde des contes de fées et le nôtre, supposé être sans fins heureuses. Ainsi, on découvre au fil des épisodes tous les personnages qui ont peuplé notre enfance : Blanche-Neige (Ginnifer Goodwin), le Prince Charmant (Josh Dallas), Le Petit Chaperon Rouge (Meghan Ory) et autres Jiminy Cricket (Raphael Sbarge) évoluant dans leur monde jusqu’à ce qu’une terrible malédiction provoquée par la Méchante Reine (Lana Parilla) ne le transforme en un endroit où la seule fin heureuse sera la sienne. Exit le château enchanté, les fées, les animaux qui parlent, nous voici arrivés à Storybrooke (Conteville) une petite bourgade américaine dans le Maine, privée de toute magie. Chacun a oublié ce qu’il s’est passé et ignore qui il est. Tous ? Non… La Méchante Reine devenue Regina, maire de Storybrooke, tient la ville d’une main de fer, tandis qu’un certain Mr Gold (Robert Carlyle) alias Rumpelstiltskin (ou Tracassin pour les anglophobes) possède toute propriété.
De l’autre côté du miroir, nous rencontrons Emma Swan (Jennifer Morrison), une chasseuse de tête qui mène une existence plutôt solitaire. Sa vie prend un tournant assez inattendu lorsqu’Henry (Jared S. Gilmore), le fils adoptif de Regina, frappe à sa porte le soir de son 28ème anniversaire et lui annonce qu’il est son fils abandonné il y a 10 ans de cela. Il lui demande de le ramener chez lui, à Storybrooke, ce qu’elle finit par accepter. Sur le chemin, il lui fait découvrir son livre de contes de fées et lui explique que tous les personnages sont enfermés dans cette ville à cause de la malédiction. Emma est la seule qui puisse rompre le charme et ainsi tous les délivrer. Mais convaincre sa mère biologique ne sera pas chose facile pour Henry…
Chaque épisode trouve sa trame dans le parallèle entre ce qui s’est passé dans le conte de fées et ce qui se passe à Storybrooke, et permet de mieux comprendre comment certains personnages sont devenus tels qu’ils sont. Si l’ensemble reste plutôt fidèle aux contes des frères Grimm ou de Perrault, certains sont modifiés de manière à conserver la cohérence narrative de la série. Ainsi, le Petit Chaperon Rouge EST le loup, Rumpelstiltskin est la Bête de Belle…
Cette série a le mérite de remettre au goût du jour les histoires que nous connaissons par cœur et l’identification se fait de manière tout à fait naturelle. L’interprétation du cast est excellente, mention spéciale à Lana Parilla qui interprète une Méchante Reine qu’on adore détester. On a apprécié aussi le soin particulier apporté aux décors, costumes ainsi qu’aux effets spéciaux qui ont le mérite de nous plonger dans ces contes comme jamais auparavant.
Avec un cliffanger terrible lors du dernier épisode, qui conclu parfaitement la somme des histoires débutées (la magie revient à Storybrooke) on a hâte de voir la suite ! D’autant que de nouveaux visages vont faire leur apparition (Capitaine Crochet, Mulan, Aurore…) et promettent une nouvelle saison riche en rebondissements.
Nous reviendrons sur la fin de la saison lors de la critique du tout premier épisode de la saison 2 à suivre le dimanche 30 septembre sur ABC.