Mission : Impossible – Protocole fantôme
USA : 2011
Titre original : Mission: Impossible – Ghost Protocol
Réalisateur : Brad Bird
Scénario : Josh Appelbaum
Acteurs : Tom Cruise, Jeremy Renner, Simon Pegg
Distribution : Paramount Pictures France
Durée : 2h13
Genre : Action, Espionnage, Thriller
Date de sortie : 14 décembre 2011
Globale : [rating:2][five-star-rating]
Après un troisième volet qui s’avérait un modèle du film d’action, ce « Protocole fantôme » porte bien son titre. La franchise « M.I » n’est plus que le spectre d’elle-même avec cet épisode qui s’étire sur deux heures et quart et s’enlise dans des poncifs éculés. Y’avait-il un metteur en scène derrière la caméra ?
Synopsis : Ethan Hunt, sans ressources, sans renfort, doit disculper l’agence « Mission impossible » qui s’est fait doubler dans une histoire de codes de programme nucléaire. Un attentat menace et notre héros se doit non seulement de le déjouer mais le voilà flanqué d’une équipe de fugitifs…
Voyage au bout de l’ennui
Si les deux premiers volets de la franchise « M.I » ne constituaient pas une réussite majeure dans l’œuvre de leur cinéaste respectif (Brian de Palma et John Woo), ils avaient au moins le mérite d’afficher une véritable signature. Venu de la télévision, J.J.Abrams, avec une caméra souvent virtuose et dopée à l’adrénaline, réussissait à faire la nique à ses deux prestigieux prédécesseurs en proposant un troisième volet haletant entièrement dévolu à l’action. L’annonce d’un quatrième volet, confié à un spécialiste du film d’animation, n’en était que plus excitante.
Une excitation qui s’étiole hélas bien vite. Une fois mise en place l’intrigue, abracadabrante comme il se doit avec son cortège d’effets pyrotechniques, de ratissage de la planète entière (Budapest, Moscou, Dubaï, Mumbaï et enfin Seatle pour un final juste grotesque), l’ennui guette et finit même par gagner. Si quelques accessoires qui feraient pâlir 007 (un ingénieux écran d’invisibilité notamment) égayent cette intrigue, ils n’auront d’autres résultats que de la gadgétiser plus que de l’étayer vraiment. Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort, toujours plus…. L’Everest d’urbanisme qu’est la tour de Dubaï à beau donner lieu à une séquence d’alpinisme plutôt réussie où Tom Cruise (égal à lui-même, mais on ne lui demande pas autre chose) s’en donne à cœur joie, elle ne hisse guère le film vers le haut.
Or, elles sont nombreuses, les séquences qui, comme celle-ci, jalonnent ces deux heures et quart sans insuffler pour autant une homogénéité dans l’action. Le film se perd trop souvent dans des palabres sur la vie privée des protagonistes, sans que ces accalmies qui frôlent la caricature ne prennent vraiment vie, asphyxiant le propos plus qu’elles ne lui offrent une respiration. L’électronique règne ici en maîtresse absolue avec sa froideur pléonastique et reste la seule sur laquelle la caméra s’arrête vraiment, les plans généraux trop nombreux n’allant jamais capter l’action en son cœur. Le montage, souvent pantouflard, ne va rien arranger.
Brad Bird aura en effet usé mais surtout abusé de ce procédé, en se faisant quelques plaisirs (ah, le vieux fantasme US de faire un jour péter le Kremlin !). Mais dans cette ambiance rance de guerre froide, il fait plutôt régresser la série en exhumant quelques vieux démons et des recettes qu’il serait temps de reléguer au musée des reliques. Le cinéma d’action d’outre-Atlantique nous a tellement gratifiés de la supériorité de ses héros face au reste du monde (et notamment des Russes, décrits ici comme d’irrécupérables crétins) qu’elle en devient aujourd’hui rabat-joie en diable. Un zest de James Bond, une pincée de La Momie (avec une tempête de sable qui enlise une séquence ridicule), un fil tendu vers Spiderman (mais n’est pas Sam Raimi qui veut) : autant de références douteuses qui ne vont guère flatter la fibre cinéphilique des spectateurs. Et les quelques rires qui pourront surgir dans les salles risquent d’être plus proches de la convulsion involontaire que de la bonne et franche rigolade face à ce nanar qui confond action et agitation, références et remplissage. Mission remplie sur l’écran, peut-être. Mais subie dans la salle.
Résumé
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=k0BQBputjWM[/youtube]
le film fais une superbe carriere au cinema pour vous donner tort
ce film et fais pour divertir non pour etre recompenser d’un prix d’interpretation au festival de canne
moi je crois que quand c’est mauvais, il faut le dire ! un film peut être divertissant et bien mené.
TU te pren pour un brai critique mdr les plusgrang critique des us ont dit que c’etait un film epousstouflant et toi qui est blogueur de …… tu te comprend mieux qu’eu c juste que t’aime pa la franchise et l’action ….
Très franchement , en étant le plus objectif possible je ne comprend pas qu’on puisse pondre une critique aussi négative sur ce 4eme opus! Que vous n’ayez pas aimé le film est une chose mais de la à écrire un pamphlet aussi peut objectif , il ya de la marge!
Vous parlez de nanar? cinéphile averti je ne saisi pas, ce 4eme volet pondu par Brad bird débarqué de chez Pixar est sans conteste une mission accomplie , on ne lui demande pas de concourir aux oscar mais de confirmer le mieux du 3eme et rehausser cette franchise!
Une histoire abracadabrante? On a vu bien pire en terme de fiction! Montage pantouflard? on a pas du voir le meme film! gadgétisation et electronique qui regne en maitre? euh…bienvenue en l’an 2012, mission impossible c’est pas la guerre du feu! la scène de la tempète de sable ridicule? Et bien je la trouve plutot reussi désolé…. bref je me tate à me lancer dans des critiques de films et voir de tel article m’en donne encore plus envie. Malheureusement pour vous, peu de critique iront dans votre sens pour ce film , mais bon… l’objectivité sera un jour votre 😉 a bientot
Je ne suis pas d’accord non plus, désolé Franck. J’ai trouvé cet épisode certes moins réussi que le précédent et moins audacieux que le premier mais néanmoins en parfaite logique avec l’esprit Mission:Impossible, celui de la série originale, tout en mélangeant le tout avec un Tom Cruise movie bourré d’action. Le blockbuster idéal en somme.