Patience, patience, les salles de cinéma rouvriront bientôt en France ! Ailleurs dans le monde, la situation pandémique est hélas plus variable. C’est aussi pour cette raison que l’Institut Français vient de lancer une offre gratuite en ligne, disponible sur son site. Pendant un mois, jusqu’au lundi 13 juillet inclus, il sera possible à travers la planète d’y regarder dix longs-métrages et onze courts-métrages, pour la plupart français ou africains, grâce à l’opération « IFcinéma à la carte ». Afin de faciliter l’accès au plus grand nombre de spectateurs internationaux, les films bénéficient de nombreuses options de sous-titrage, au moins en anglais et espagnol, mais pour certains également en portugais, italien, arabe, hébreu, grec, russe, japonais, thaï, serbe, bulgare, polonais, turc et hongrois.
Sous la double tutelle des ministères des Affaires étrangères et de la Culture, l’Institut Français répond ainsi présent à sa mission de l’action culturelle extérieure de la France. Pour cela, il s’appuie sur le vaste réseau des services culturels des Ambassades françaises, des Instituts Français – précisément – et des Alliances Françaises, présents dans de très nombreux pays. Son catalogue de films, dont les œuvres proposées gracieusement sont issues, compte près de 4 200 titres (2 500 films français et 1 700 films africains), à la disposition des organisateurs de projections institutionnelles dans des contextes et vers des publics les plus diversifiés.
Pour rappel, l’Institut Français remplit également son rôle d’établissement public par le biais du programme La Fabrique Cinéma, censé repérer et valoriser des cinéastes et producteurs des pays du Sud et émergents. Parmi les films soutenus de la sorte qui ont vu leur processus artistique et financier aboutir et sortir récemment en salles en France, on peut citer Amal de Mohamed Siam, La Miséricorde de la jungle de Joel Karekezi et Le Miracle du saint inconnu de Alaa Eddine Aljem. Le parrain de l’édition 2020, qui n’a pas pu se tenir comme d’habitude en parallèle du Festival de Cannes, est le réalisateur et producteur Rachid Bouchareb (Le Flic de Belleville). Il donnera une masterclass sur la page Facebook de l’Institut Français demain, le samedi 13 juin à 10h00, heure de Paris.
Les longs-métrages
Les Chevaliers blancs (Belgique / 2015) de Joachim Lafosse, avec Vincent Lindon et Louise Bourgoin
Corporate (France / 2017) de Nicolas Silhol, avec Céline Sallette et Lambert Wilson
L’Effet aquatique (France / 2016) de Solveig Anspach, avec Florence Loiret-Caille et Samir Guesmi
La Jeune fille sans mains (France / 2016) de Sébastien Laudenbach
Keteke (Ghana / 2017) de Peter Sedufia, avec Adjetey Ananag et Lydia Forson
Le Nouveau (France / 2015) de Rudi Rosenberg, avec Rephaël Ghrenassia et Joshua Raccah
Les Pépites (France / 2016) de Xavier De Lauzanne
Rafiki (Kenya / 2018) de Wanuri Kahiu, avec Samantha Mugatsia et Sheila Munyiva
Swagger (France / 2016) de Olivier Babinet
Le Tableau (France / 2011) de Jean-François Laguionie
Les courts-métrages
9.58 (France / 2017) de Louis Aubert, avec Théo Christine et Thierry René
Afrique sur Seine (Sénégal / 1955) de Paulin Soumanou Vieyra, Mamadou Sarr et Jacques Melo Kane
Le Bûcheron des mots (France / 2009) de Izu Troin
La Cage (France / 2016) de Loïc Bruyère
Dunk (France / 2018) de Sophie Martin, avec Inès Tiphanie et Louise Malek
Les Filles (France / 2015) de Alice Douard, avec Solène Rigot et Salomé Richard
Huit (France / 2018) de Mathieu Mouterde, avec Léo Dumortier et Philippe Cariou
Malika et la sorcière (Burkina Faso / 2014) de Nabaloum Boureima
Le Sens du toucher (France / 2014) de Jean-Charles Mbotti Malolo
Le Skate moderne (France / 2014) de Antoine Besse
Le Vélo de l’éléphant (Belgique / 2014) de Olesya Shchukina