L'incroyable Hulk

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L'incroyable Hulk, Norton

L'incroyable Hulk, NortonL'incroyable Hulk

USA : 2008
Titre original : The Incredible Hulk
Réalisateur : Louis Leterrier
Scénario : Zak Penn, Louis Leterrier, Edward Norton
Acteurs : Edward Norton, Liv Tyler, Tim Roth, William Hurt
Production :Marvel Pictures, Universal Pictures
Durée : 1h52
Genre : Action/Fantastique
Date de sortie : 23 juillet 2008

Réalisation : [rating:3.5]
Scénario :      [rating:3.5]
Acteurs :       [rating:3.5]
Musique :       [rating:3.0]
Globale :         [rating:3.5]

Exit Ang Lee et Eric Bana qui laissent leurs places à Louis Leterrier (Clash Of The Titans) et Edward Norton. La première adaptation divisant les fans et ne rencontrant pas le résultat espéré au Box Office, la Marvel et Universal décidèrent de repartir sur de nouvelles bases. « L’incroyable Hulk » s’inscrit donc dans la lignée des longs-métrages signés Marvel, préquelle du très attendu « The Avengers », cross over ultime !

Synopsis : Le scientifique Bruce Banner cherche désespérément un antidote aux radiations gamma qui ont créé Hulk. Il vit dans l'ombre, toujours amoureux de la belle Betty Ross et parcourt la planète à la recherche d'un remède. La force destructrice de Hulk attire le Général Thunderbolt Ross et son bras droit Blonsky qui rêvent de l'utiliser à des fins militaires. Ils tentent de développer un sérum pour créer des soldats surpuissants. De retour aux Etats-Unis, Bruce Banner se découvre un nouvel ennemi. Après avoir essayé le sérum expérimental, Blonsky est devenu L'Abomination, un monstre incontrôlable dont la force pure est même supérieure à celle de Hulk. Devenu fou, il s'est transformé en plein coeur de New York. Pour sauver la ville de la destruction totale, Bruce Banner va devoir faire appel au monstre qui sommeille en lui… (Allociné)

L'incroyable Hulk Norton

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le « Hulk » de Ang Lee n’a pas déchaîné les foules ni les passions, malgré une œuvre tutoyant plus le bon que le mauvais, sans non plus casser trois briques. Suite à la débâcle au Box-Office, il n’en fallut pas plus pour qu’Universal revoit sa copie et nous livre en 2008, « The Incredible Hulk » ! Et oui c’est pas tout d’adapter tout le catalogue Marvel, encore faut-il ne paraître ridicule face à l’ennemi DC Comics qui, dans son genre, a quasiment réussi toute ses adaptations, de V pour Vendetta au récent Dark Knight. Louis Leterrier à la réalisation, le film devait donc s’orienter vers le blockbuster survitaminé aux rayons gamma, vu ses précédentes réalisations (Danny The Dog, Le Transporteur 2) et notamment par le fait qu’il appartienne à l’école Besson. Les apparences étant trompeuses, Leterrier via un scénario solide coécrit avec Zak Penn et Edward Norton (étant un grand fan Marvel, le respect de l’esprit de « Hulk » était important à ses yeux) va nous surprendre avec un film de super-héros moins bourrin que ne laisse paraître la carcasse brute et épaisse de notre héros éponyme.

L'incroyable Hulk, Norton

Les scénarios des deux adaptations cultivent donc certaines ressemblances (normal me dira-t-on on, ne réinvente pas l’histoire de Hulk) mais celui-ci paraît plus dynamique, moins fouillis et moins gentillet. La trame est claire et aucune sous-intrigue ne vient compromettre l’équilibre du film ou entacher la cohérence affichée de bout en bout. Banner est avant tout un monstre malgré lui qui va s’engager dans une course effrénée pour d’une part se débarrasser de son alter ego verdâtre et fuir à l’armée tout entière qui ne voit en lui qu’un rat de laboratoire. Tout un programme à première vue mais la manière dont le sujet est traité, et comment le personnage de Banner est abordé, permet de ressentir une véritable empathie pour un Edward Norton comme toujours convaincant. Le contraste entre Bruce Banner, homme à la recherche d’une vie et la puissance colossale que représente Hulk met en exergue la relation conflictuelle de cette double personnalité. Ajoutons à cela une histoire d’amour, rappelant La Belle et la Bête ou encore King Kong (l’impossibilité de la relation, sous-entendue à certaines reprises…) et on obtient une quasi-tragédie d’un homme qui n’aspire qu’à retrouver une certaine normalité.

Il aurait été facile de miser sur une surenchère visuelle, afin de proposer un film de destruction massive, notre héros s’y prêtant bien. Bien heureusement les catastrophes que furent par exemples nos kékés déjantés des 4 Fantastiques ou l’homme au charisme de poule que fut Daredevil ont rappelé au studio l’importance de valoriser un scénario pour des personnages qui, avant d’être des bêtes de foire, sont des hommes. Dès le début du film, on sent que les intentions concernant cette superproduction ont été louables et réfléchies. La réalisation est plus qu’efficace, énergique et malgré quelques faux accords l’ensemble est franchement bon, voire très très bon (La première apparition de Hulk notamment). Leterrier sait y faire et l’exercice se révèle à la hauteur de ses compétences. Aucun regret donc dans l’intensité et le capharnaüm ambiant des scènes d’action dans lesquelles il manque tout de même ce soupçon de virtuosité et de maestria. Le tout est comme Hulk, massif et puissant, pour un résultat pourtant jouissif (notamment le combat final, testostérone power) mais qui laisse un petit creux, on en voulait plus, encore plus !

L'incroyable Hulk, Norton

La modélisation de Hulk à elle subit quelques modifications pour correspondre et représenter plus fidèlement le caractère plus agressif de ce dernier. Il est ici à des années lumière de la peluche fluorescente, limite mignonne d’Ang Lee, et laisse place à un véritable monstre, une terreur implacable à la force incontrôlable, coloré d’un vert plus foncé et doté de traits plus agressifs, plus durs. Edward Norton ne se prête sûrement pas aux traits du Bruce Banner idéalisé, mais c’est bien la qualité de l’acteur plus que la ressemblance qui a été le moteur de ce choix. A la Banner…. (L’exposition aux rayons gamma se révèle vraiment nocive)

La distribution, elle aussi repensée pour repartir sur de nouvelles fondations, est parfaite. Un cran au-dessus de la précédente, les acteurs dans leur ensemble sont bons et ne donnent pas ce désagréable sentiment qu’un film de super-héros est un demi-film. Mention spéciale à William Hurt qui excelle et s’associe bien mieux au rôle du Colonel Ross.

En résumé :

Que des bons points ou presque, mais ce Hulk-là les mérite amplement ! Un divertissement de qualité spectaculaire, ainsi qu’un scénario convaincant porté par de bons acteurs. Ça parait si simple et pourtant, ces adaptations de comics sont à double tranchant, soit mauvaises (Wolverine, Elektra…) soit bonnes voire très bonnes (Dark Knight, V for Vendetta..). Un Hulk à voir après son prédécesseur si jamais les aventures de notre surhomme vert vous intéressent, mais privilégiez ce film qui fait partie des longs-métrages supports (Dont font partie les Iron Man, Thor et Captain America) au futur film « The Avengers ».

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=20TeWfV8rL0[/youtube]

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2 Commentaires

  1. Je trouve que cette version est plus proche que la série télé,on le voit dans le générique du début,l’expérience qui transforme Banner en Hulk rappelle celle de la série, à la différence de la version Ang Lee qui inventa les origines,hérédité du père plus exposition aux rayons gamma.
    Encore loin de la version du comic mais bon.
    Edward Norton est parfait en Bruce Banner,il rappelle les 1er comic,un Bruce maigre,timide,paumé,il manquait juste les lunettes.
    Louis Leterrier a su être le plsu fidèle possible du comic Hulk,il ne l ‘a pas agrandi comme Ang Lee l’avait fait.
    Si il faut voir une version d ‘Hulk,je conseille cette version.

  2. Difficile de faire un film sur Hulk, malheureusement les adaptations sont souvent ratés et celle-ci en fait partie.

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