L’Ex de ma vie
France : 2014
Titre original : –
Réalisateur : Dorothée Sebbagh
Scénario : Fanny Chesnel, Dorothée Sebbagh
Acteurs : Géraldine Nakache, Kim Rossi Stuart, Pascal Demolon
Distribution : UGC Distribution
Durée : 1h19
Genre : Comédie
Date de sortie : 25 juin 2014
Note : 2,5/5
Un voyage de noces à Paris pour un couple qui va divorcer : Géraldine Nakache et Kim Rossi Stuart vont se laisser prendre par leurs sentiments contradictoires dans une bien agréable comédie romantique.
Synopsis : Ariane, une jeune violoniste française, accepte la demande en mariage enflammée de Christen, un irrésistible chef d’orchestre. Seul hic : elle est encore un tout petit peu… mariée ! Séparée depuis deux ans de Nino, un instituteur italien au caractère bien trempé, elle parvient à le convaincre de la suivre à Paris pour divorcer en 8 jours chrono. Mais leur voyage à deux dans la ville de l’amour s’annonce beaucoup plus mouvementé que prévu…
Divorce à la française
Réticent à l’idée de laisser partir définitivement l’épouse qu’il n’avait pourtant pas vu depuis deux ans, Nino va accepter la requête d’Ariane, sa future ex femme : divorcer en France pour réduire les délais d’attente, de trois ans en Italie à huit jours en France. Il va jouer au touriste et réclamer un Paris de carte postale. Jouant du manque d’entrain de sa future ex femme pour vivre ce voyage de noces qui semble bien tardif, il va ‘la faire chier’ (pour reprendre ses propres mots) et réclamer sa balade en bateau mouche, sa visite au Louvre des chefs d’oeuvre de l’art italien ou son portrait par les caricaturistes du vieux Montmartre.
La réalisatrice Dorothée Sebbagh nous propose une comédie du remariage rythmé et amusante, avec Géraldine Nakache et Kim Rossi Stuart dans les rôles principaux. Ils forment un couple attachant. L’acteur italien, plus reconnu pour des drames (Les Clefs de la maison, Libero, Ton absence) et des films policiers (Romanzo criminale, L’Ange du mal), joue délicieusement avec l’image de Don Juan des italiens. Géraldine Nakache passe sans effort du charme modeste de la fille d’à côté à l’élégance de la belle jeune femme à l’aise avec sa féminité. Son abattage comique est mis en valeur par des situations amusantes et une légèreté presque plus transalpine que française.
Une avocate particulière…
Signe de bonne santé de cette comédie romantique, les seconds rôles sont plutôt soignés, à commencer par Sophie Cattani, révélée par Je suis heureux que ma mère soit vivante de Claude Miller et Nathan Miller et actrice principale du premier long-métrage de Dorothée Sebbagh, Chercher le garçon. Elle incarne avec malice une avocate déchaînée qui se plaint de ne pas pouvoir accueillir toute la misère sentimentale italienne. Femme de loi qui exerce son métier de façon très personnelle, elle incite ses clients à déverser leur haine de leurs conjoints en l’inscrivant sur un mur des cœurs brisés situé au pied de l’Ile de la Cité et réservé strictement aux pires insultes. Aucun geste noble n’est autorisé. Pascal Demolon est lui aussi excellent en chef d’orchestre prétentieux, jusqu’à sa dernière scène où son énervement va laisser la place à un joli échange de regards avec Géraldine Nakache.
Si la musique du téléphone portable de la future (re)mariée est le tube de Frederic François, Je l’aime à l’italienne, la musique originale enlevée et plaisante est signée du groupe pop à succès Lily Wood & The Pricks qui imprime sa marque sur cette comédie romantique enlevée et sincèrement séduisante.
Résumé
Une comédie romantique qui atteint ses objectifs d’amuser et de toucher, même s’il ne révolutionne pas le genre, grâce à une distribution irréprochable.
