Le cinéma belge, riche et diversifié, a produit des œuvres marquantes qui ont su captiver les spectateurs du monde entier. Voici une sélection de dix films emblématiques qui illustrent la richesse du septième art en Belgique.
C’est arrivé près de chez vous : une satire mordante

Réalisé en 1992 par Rémy Belvaux, André Bonzel et Benoît Poelvoorde, « C’est arrivé près de chez vous » est une comédie noire qui suit un faux documentaire sur un tueur en série. Le film se distingue par son humour grinçant et sa critique sociale acerbe. Benoît Poelvoorde y incarne un personnage charismatique, offrant une performance mémorable.
Dikkenek : une comédie culte
« Dikkenek », sorti en 2006 et réalisé par Olivier Van Hoofstadt, est une comédie devenue culte en Belgique. Le film dépeint les aventures de deux amis aux personnalités exubérantes, offrant une galerie de personnages hauts en couleur. François Damiens y livre une performance hilarante, contribuant au succès du film.
La culture belge, riche et diversifiée, se manifeste également dans le domaine des paris sportifs comme vous pouvez le découvrir sur marathondesmots.be. Les Belges, passionnés de sport, apprécient les paris comme une extension de leur amour pour les compétitions. Cette pratique, encadrée par une réglementation stricte, fait partie intégrante du paysage ludique du pays.
Rosetta : un regard poignant sur la précarité
En 1999, les frères Dardenne présentent « Rosetta », un drame réaliste qui dépeint la lutte d’une jeune femme pour survivre dans une société indifférente. Le film remporte la Palme d’Or au Festival de Cannes, consacrant le talent des réalisateurs belges. Émilie Dequenne, dans le rôle-titre, livre une performance bouleversante maîtrisant les jeux de rôle comme un pro.
Le Tout Nouveau Testament : une comédie divine
Jaco Van Dormael signe en 2015 « Le Tout Nouveau Testament », une comédie fantaisiste où Dieu vit à Bruxelles et sa fille décide de changer le monde. Le film séduit par son originalité et son humour décalé, offrant une réflexion sur la condition humaine. Catherine Deneuve y tient un rôle surprenant, ajoutant une touche de glamour à cette fable moderne.
Bullhead : une plongée dans le milieu rural flamand
« Bullhead » (Rundskop), réalisé par Michaël R. Roskam en 2011, explore le monde sombre de l’élevage bovin en Flandre. Le film est porté par la performance intense de Matthias Schoenaerts, qui incarne un agriculteur impliqué dans des activités illégales. Cette œuvre puissante a été nommée aux Oscars dans la catégorie du meilleur film étranger.
Alabama Monroe : une histoire d’amour et de musique
En 2012, Felix Van Groeningen réalise « Alabama Monroe » (The Broken Circle Breakdown), un drame musical racontant l’histoire d’un couple uni par la musique bluegrass, mais confronté à une tragédie personnelle. Le film est salué pour sa bande sonore envoûtante et l’alchimie entre les acteurs principaux, Veerle Baetens et Johan Heldenbergh.
Les Géants : une aventure adolescente touchante
Bouli Lanners propose en 2011 « Les Géants », un film qui suit trois adolescents livrés à eux-mêmes durant un été en Wallonie. Le récit mêle poésie et réalisme, offrant une réflexion sur l’amitié et la liberté. La beauté des paysages belges sert de toile de fond à cette histoire initiatique.
Mr. Nobody : une odyssée temporelle
« Mr. Nobody », réalisé par Jaco Van Dormael en 2009, est une fresque ambitieuse explorant les multiples vies possibles d’un homme en fonction de ses choix. Le film se distingue par sa narration complexe et ses visuels époustouflants. Jared Leto incarne le personnage principal avec brio, naviguant entre différentes époques et réalités.
L’Homme au crâne rasé : un classique du cinéma belge
En 1966, André Delvaux réalise « L’Homme au crâne rasé », considéré comme l’un des premiers films du cinéma belge moderne. Le film raconte l’histoire d’un avocat obsédé par une ancienne élève, plongeant progressivement dans la folie. Cette œuvre est saluée pour son atmosphère envoûtante et sa profondeur psychologique.
Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles : une œuvre avant-gardiste

Réalisé en 1975 par Chantal Akerman, « Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles » est un film expérimental qui dépeint la routine quotidienne d’une femme au foyer. Le film est acclamé pour sa représentation minutieuse de la vie domestique et son exploration des thèmes de l’aliénation et de la féminité. En 2022, il est élu meilleur film de tous les temps par la revue britannique Sight and Sound.