Voici la liste des personnalités du cinéma qui célébreront un anniversaire important pendant cette semaine, entre le 4 et le 10 juillet 2016 :
Le lundi 4 juillet
Tahar Rahim (35 ans) : moins de dix ans de carrière et déjà une douzaine de rôles majeurs et deux César à son actif ! Cet acteur français ne fait décidément pas les choses à moitié. Après un premier rôle secondaire en 2007 dans le film d’horreur A l’intérieur de Julien Maury et Alexandre Bustillo, il décroche le gros lot deux ans plus tard grâce à Un prophète de Jacques Audiard – Grand Prix au Festival de Cannes, lauréat de neuf César dont ceux du Meilleur Film et du Meilleur réalisateur, mais surtout ceux du Meilleur espoir masculin et du Meilleur acteur qui reviennent tous les deux à Tahar Rahim, un sacre perçu comme une anomalie par l’Académie du cinéma français qui avait promptement changé ses règles. Après ce tour de force, il a fait preuve de beaucoup de discernement dans la poursuite de sa carrière, collaborant exclusivement avec des réalisateurs de renom sur des films exigeants, tels que Les Hommes libres de Ismaël Ferroukhi, Love and bruises de Lou Ye, Or noir de Jean-Jacques Annaud, A perdre la raison de Joachim Lafosse, Le Passé de Asghar Farhadi, Grand central de Rebecca Zlotowski, Gibraltar de Julien Leclercq, Samba de Eric Toledano et Olivier Nakache, Le Père Noël de Alexandre Coffre – la petite exception commerciale –, The Cut La blessure de Fatih Akin et Les Anarchistes de Elie Wajeman. Il sera à l’affiche d’ici la fin de l’année dans Réparer les vivants de Katell Quillévéré et La Femme de la plaque argentique de Kiyoshi Kurosawa. Depuis 2010, il est marié avec l’actrice Leïla Bekhti (Tout ce qui brille).
Fanny Valette (30 ans) : le talent de cette actrice française est jusqu’à présent resté plutôt confidentiel, même si elle joue plus ou moins régulièrement au cinéma depuis le début du siècle. Après des débuts discrets en 1999 dans Le Fils du Français de Gérard Lauzier, elle tient son premier rôle principal six ans plus tard dans La Petite Jérusalem de Karin Albou, qui lui vaut une nomination au César du Meilleur espoir féminin en 2006. Elle enchaîne sur Changement d’adresse de Emmanuel Mouret, Molière de Laurent Tirard, Sur ta joue ennemie de Jean-Xavier De Lestrade, Vertige de Abel Ferry et La Loi de Murphy de Christophe Campos. Les années 2010 sont tout aussi peu prolifiques pour elle, puisque elle ne participe qu’à Je ne vous oublierai jamais de Pascal Kané, La Traversée de Jérôme Cornuau, A love you de Paul Lefèvre et Night fare de Julien Seri.
Le mardi 5 juillet
Shirley Knight (80 ans) : des débuts prometteurs dans les années ’60 qui ne se sont jamais réellement concrétisés à travers une célébrité accrue, mais qui ont néanmoins permis à cette actrice américaine de tenir plus de 170 rôles à la télévision et au cinéma en un demi-siècle de carrière. Comme bon nombre d’actrices de sa génération, Shirley Knight a eu ses premières expériences dramatiques à la télévision, alors en plein essor, avant de décrocher ses premiers rôles sur grand écran dans L’Enfer du Vietnam de James Clavell, Les Aventuriers de Vincent Sherman, Doux oiseau de jeunesse de Richard Brooks, Les Trois soldats de l’aventure de Michael Anderson, Le Groupe de Sidney Lumet, Dutchman de Anthony Harvey, Petulia de Richard Lester et Les Gens de la pluie de Francis Ford Coppola. A partir des années ’70, elle a participé à Terreur sur le Britannic de Richard Lester, Le Dernier secret du Poseidon de Irwin Allen, Un amour infini de Franco Zeffirelli, Color of night de Richard Rush, Diabolique de Jeremiah Chechik, Pour le pire et pour le meilleur de James L. Brooks, Le Centre du monde de Wayne Wang, Angel eyes de Luis Mandoki, Salton sea de D.J. Caruso, Les Divins secrets de Callie Khouri et Les Vies privées de Pippa Lee de Rebecca Miller. Shirley Knight a été nommée deux fois à l’Oscar de la Meilleure actrice dans un second rôle, en 1961 pour The Dark at the Top of the Stairs de Delbert Mann et deux ans plus tard pour Doux oiseau de jeunesse. En 1967, elle a gagné la coupe Volpi de la Meilleure actrice au Festival de Venise pour Dutchman. Enfin, elle a gagné trois Emmies et un Golden Globe pour son travail à la télévision.
Le mercredi 6 juillet
Sylvester Stallone (70 ans) : cet acteur et réalisateur américain était une légende du cinéma hollywoodien, longtemps avant qu’une troisième nomination à l’Oscar, comme Meilleur acteur dans un second rôle dans Creed L’Héritage de Rocky Balboa, vienne couronner son impressionnante carrière en début d’année ! L’accomplissement majeur de Stallone est qu’il a su constamment se réinventer ou tout au moins adapter ses personnages forts et héroïques au goût du jour, créant au passage des icônes cinématographiques comme Rocky Balboa et John Rambo. Ses débuts pendant la première moitié des années ’70 étaient pourtant modestes, comme le démontrent ses interprétations dans le porno L’Etalon italien de Morton Lewis, Le Prisonnier de la Seconde Avenue de Melvin Frank, Capone de Steve Carver, Adieu ma jolie de Dick Richards et La Course à la mort de l’an 2000 de Paul Bartel. En 1976, il crée la sensation à travers Rocky de John G. Avildsen – Oscar du Meilleur Film, du Meilleur réalisateur et du Meilleur montage, pour lequel Stallone est nommé à l’Oscar du Meilleur acteur et du Meilleur scénario original. Il reprendra plusieurs fois le rôle emblématique du boxeur qui s’accroche malgré tous les contretemps imaginables dans Rocky II La revanche en 1979, Rocky III L’œil du tigre en 1982, Rocky IV en 1985 et Rocky Balboa en 2006, tous réalisés par lui-même, ainsi que dans Rocky V de John G. Avildsen et donc Creed L’Héritage de Rocky Balboa de Ryan Coogler. Six ans après le premier Rocky, Stallone s’invente un deuxième personnage phare, celui-là plus en phase avec l’état d’esprit des années ’80, en la personne du vétéran John Rambo, d’abord dans Rambo de Ted Kotcheff, puis dans Rambo II La mission de George Pan Cosmatos en 1985, Rambo III de George MacDonald en 1988 et John Rambo de lui-même en 2008. Enfin, sa dernière invention est la bande des Expendables, dont les aventures mi-musclées, mi-nostalgiques ont jusqu’à présent été relayées dans trois films, mis en scène entre 2010 et ’14 par Stallone, Simon West et Patrick Hughes. Les nombreuses tentatives d’élargir son répertoire du côté soit dramatique, soit comique se sont globalement soldées par des échecs, malgré des collaborations avec Norman Jewison (F.I.S.T.), John Huston (A nous la victoire), George Pan Cosmatos (Cobra), Menahem Golan (Over the top), John Flynn (Haute sécurité), Andreï Konchalovsky (Tango et Cash), John Landis (L’Embrouille est dans le sac), Roger Spottiswoode (Arrête ou ma mère va tirer), Renny Harlin (Cliffhanger et Driven), Marco Brambilla (Demolition Man), Danny Cannon (Judge Dredd), Richard Donner (Assassins), Rob Cohen (Daylight), James Mangold (Copland), Walter Hill (Du plomb dans la tête) et Peter Segal (Match retour). En 1992, il a reçu un César d’honneur. Au milieu des années ’80, il était marié pendant un an et demi avec l’actrice danoise Brigitte Nielsen.
Geoffrey Rush (65 ans) : des décennies sur la scène théâtrale dans son pays natal et puis un seul rôle – en l’occurrence celui de David Helfgott dans Shine de Scott Hicks pour lequel il a gagné l’Oscar du Meilleur acteur en 1997 – et cet acteur australien devient soudainement une vedette internationale avec une filmographie tout à fait respectable. Il a ainsi tenu des rôles plus ou moins importants dans des films tels que Les Misérables de Bille August, Elizabeth et Elizabeth L’Âge d’or de Shekhar Kapur, Shakespeare in love de John Madden – Oscar du Meilleur Film en 1999 – , La Maison de l’horreur de William Malone, Quills La Plume et le sang de Philip Kaufman, Le Tailleur de Panama de John Boorman, Lantana de Ray Lawrence, Frida de Julie Taymor, la saga des Pirates des Caraïbes réalisée par Gore Verbinski et Rob Marshall, Intolérable cruauté des frères Coen, Moi Peter Sellers de Stephen Hopkins, Swimming upstream de Russell Mulcahy, Munich de Steven Spielberg, Le Sens de la vie pour 9,99 dollars de Tatia Rosenthal, Le Discours d’un roi de Tom Hooper – Oscar du Meilleur Film en 2011 – , L’œil du cyclone de Fred Schepisi, La Meilleure offre de Giuseppe Tornatore, La Voleuse de livres de Brian Percival et Gods of Egypt de Alex Proyas. Il a été nommé trois autres fois à l’Oscar, comme Meilleur acteur dans Quills La Plume et le sang en 2001 et en tant que Meilleur acteur dans un second rôle dans Shakespeare in love en 1999 et dans Le Discours d’un roi en 2011. Il a gagné l’Emmy du Meilleur acteur dans un téléfilm en 2005 pour Moi Peter Sellers.
Le jeudi 7 juillet
Bérénice Bejo (40 ans) : cette actrice argentine est bien plus qu’un meilleur espoir féminin, bien plus que l’épouse de son mari, le réalisateur français Michel Hazanavicius, grâce à qui elle a eu droit au meilleur (The Artist) et – selon l’avis général – au pire (The Search). Elle est simplement une comédienne accomplie qui alterne sans gêne entre des films grand public et des œuvres art & essai. Après avoir participé aux Sœurs Hamlet de Abdelkrim Bahloul en 1998, elle décroche son premier rôle marquant dans Meilleur espoir féminin de Gérard Jugnot, suivi rapidement par Passionnément de Bruno Nuytten, La Captive de Chantal Akerman, une première expérience hollywoodienne grâce à Chevalier de Brian Helgeland, Comme un avion de Marie-France Pisier, 24 heures de la vie d’une femme de Laurent Bouhnik, Dans le rouge du couchant de Edgardo Cozarinsky et Le Grand rôle de Steve Suissa. En 2006, elle fait pour la première fois équipe avec Michel Hazanavicius pour la parodie OSS 117 Le Caire nid d’espions, suivi de Cavalcade de Steve Suissa, 13 m² de Barthélémy Grossmann, La Maison de Manuel Poirier, Modern love de Stéphane Kazandjian, Bouquet final de Michel Delgado, La Traque de Antoine Blossier, Populaire de Régis Roinsard, Le Passé de Asghar Farhadi, Au bonheur des ogres de Nicolas Bary et Le Dernier diamant de Eric Barbier. Elle aura une rentrée chargée puisque elle sera à l’affiche dans trois films : L’Economie du couple de Joachim Lafosse en août, Eternité de Tran Anh Hung en septembre et Fais de beaux rêves de Marco Bellocchio en décembre. Elle a été nommée à l’Oscar de la Meilleure actrice dans un second rôle en 2012 pour The Artist. Pour le même film, elle a gagné le César de la Meilleure actrice, après avoir été nommée à celui du Meilleur espoir féminin pour … Meilleur espoir féminin en 2001 et avant sa nomination en tant que Meilleure actrice dans Le Passé en 2014. Le film de Asghar Farhadi lui avait valu par ailleurs le prix de la Meilleure actrice au Festival de Cannes en 2013.
Le vendredi 8 juillet
Anjelica Huston (65 ans) : la rétrospective des films de John Huston, actuellement en cours à la Cinémathèque Française, contient quelques uns des plus grands rôles de cette actrice américaine, dirigée par son père dans Promenade avec l’amour et la mort, L’Honneur des Prizzi et Les Gens de Dublin. Elle a néanmoins prouvé, loin de tout soupçon de népotisme, qu’elle peut être une actrice brillante chez des réalisateurs aussi variés que Tony Richardson (Hamlet), Elia Kazan (Le Dernier nabab), Bob Rafelson (Le Facteur sonne toujours deux fois), Rob Reiner (Spinal tap), Francis Ford Coppola (Jardins de pierre), Charles Sturridge (Une poignée de cendre), son frère Danny Huston (Mister North), Woody Allen (Crimes et délits et Meurtre mystérieux à Manhattan), Paul Mazursky (Ennemies Une histoire d’amour), Nicolas Roeg (Les Sorcières), Stephen Frears (Les Arnaqueurs), Barry Sonnenfeld (La Famille Addams et Les Valeurs de la famille Addams), Roger Spottiswoode (Les Soldats de l’espérance), Sean Penn (Crossing guard), Andy Tennant (A tout jamais), Danny Cannon (Phoenix), Vincent Gallo (Buffalo ’66), James Ivory (La Coupe d’or), Wes Anderson (La Famille Tenenbaum, La Vie aquatique et A bord du Darjeeling limited), Clint Eastwood (Créance de sang), Martha Coolidge (Material girls), Jonathan Levine (50/50) et David Frankel (La Grande année). Anjelica Huston a gagné l’Oscar de la Meilleure actrice dans un second rôle en 1986 pour L’Honneur des Prizzi, devenant ainsi le troisième membre de sa famille et de la troisième génération oscarisé, après son père et son grand-père, l’acteur Walter Huston (Le Trésor de la Sierra Madre). Elle a également été nommée à l’Oscar dans la même catégorie en 1990 pour Ennemies Une histoire d’amour et en tant que Meilleure actrice dans Les Arnaqueurs l’année suivante. Pour son travail à la télévision, elle a été nommée à six reprises à l’Emmy.
Wally Pfister (55 ans) : il n’y a jamais eu beaucoup de chefs opérateurs vedettes dans l’Histoire du cinéma, mais ce technicien américain en fait certainement partie. C’est surtout sa collaboration soutenue avec Christopher Nolan – un des derniers défenseurs de la pellicule argentique – qui l’a rendu tant soit peu connu aux yeux du public. Il a éclairé sept de ses films, de Memento en 2000 jusqu’à The Dark knight rises douze ans plus tard, en passant par Insomnia, Batman begins, Le Prestige, The Dark knight Le Chevalier noir et Inception. Nommé à quatre reprises à l’Oscar de la Meilleure photo pour les films de Nolan, il l’a gagné en 2011 pour Inception. Venu du monde du clip vidéo dans lequel il a œuvré pendant les années ’90, Wally Pfister a également signé la photo de Laurel Canyon de Lisa Cholodenko, Braquage à l’italienne de F. Gary Gray, Le Stratège de Bennett Miller et du documentaire Marley de Kevin Macdonald. Fort de son succès en tant que chef opérateur, il a même eu le droit de réaliser son propre film, Transcendance avec Johnny Depp sorti en 2014.
Le samedi 9 juillet
Chris Cooper (65 ans) : cet acteur américain n’a tourné son premier film qu’à la fin des années ’80, Matewan de John Sayles, un réalisateur avec qui il allait collaborer encore à quatre reprises, dans City of hope, Lone star, Silver city et Amigo. Pendant les années ’90, il interprétait des rôles secondaires dans des films tels que La Liste noire de Irwin Winkler, Blessures secrètes de Michael Caton-Jones, Money train de Joseph Ruben, Le Droit de tuer ? de Joel Schumacher, Fous d’Irène des frères Farrelly, De grandes espérances de Alfonso Cuaron, L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux de Robert Redford et Ciel d’octobre de Joe Johnston. Sa participation à American Beauty de Sam Mendes – Oscar du Meilleur Film en 2000 – lui avait permis de décrocher désormais des seconds rôles plus prestigieux, notamment dans The Patriot Le Chemin de la liberté de Roland Emmerich, La Mémoire dans la peau de Doug Liman, Adaptation de Spike Jonze, Pur sang de Gary Ross, Syriana de Stephen Gaghan, Truman Capote de Bennett Miller, Jarhead de Sam Mendes, Agent double de Billy Ray, Le Royaume de Peter Berg, Married life de Ira Sachs, Remember me de Allen Coulter, The Town de Ben Affleck, The Tempest de Julie Taymor, The Company men et Un été à Osage County de John Wells, Sous surveillance de Robert Redford et Démolition de Jean-Marc Vallée. Il a gagné l’Oscar, le Golden Globe et le prix des critiques de Los Angeles du Meilleur acteur dans un second rôle pour Adaptation en 2003.
Tom Hanks (60 ans) : qui aurait cru dans les années ’80, lorsque ce comédien américain n’était qu’un acteur de comédies que l’on ne prenait guère au sérieux, qu’il allait devenir une institution du cinéma hollywoodien, à l’image – toutes proportions gardées – de son confrère Spencer Tracy avec lequel il partage l’exploit d’avoir gagné deux Oscars du Meilleur acteur consécutifs, dans le cas de Hanks pour Philadelphia de Jonathan Demme et Forrest Gump de Robert Zemeckis – Oscar du Meilleur Film en 1995. En plus, Tom Hanks est un producteur chevronné, ayant gagné pas moins de sept Emmies pour des mini-séries comme « Band of brothers », « Game change » et « Olive Kitteridge ». En tant qu’acteur, il a donc commencé sa carrière dans les années ’80 dans des comédies comme Le Palace en délire de Neil Israel, Splash de Ron Howard, Une baraque à tout casser de Richard Benjamin, Toujours prêts de Nicholas Meyer, Rien en commun de Garry Marshall, Dragnet de Tom Mankiewicz, Big et Une équipe hors du commun de Penny Marshall, Les Banlieusards de Joe Dante, Turner et Hooch de Roger Spottiswoode, Joe contre le volcan de John Patrick Shanley, Le Bûcher des vanités de Brian De Palma et Nuits blanches à Seattle de Nora Ephron. Le succès de ses films oscarisés l’avait progressivement poussé vers des rôles plus dramatiques par exemple dans Apollo 13 de Ron Howard, Il faut sauver le soldat Ryan de Steven Spielberg, La Ligne verte de Frank Darabont, Seul au monde de Robert Zemeckis et Les Sentiers de la perdition de Sam Mendes, tout en gardant une petite place de choix pour la comédie : le Pixar Toy Story et sa suite, ainsi que Vous avez un message de Nora Ephron. Depuis les années 2000, Tom Hanks semble surtout vouloir se faire plaisir, soit en retrouvant ses collaborateurs d’antan Steven Spielberg (Arrête-moi si tu peux, Le Terminal et Le Pont des espions), Robert Zemeckis (Le Pôle express) et Ron Howard (Da Vinci code et Anges et démons), soit en se faisant de nouveaux amis en la personne des frères Coen (Ladykillers), Mike Nichols (La Guerre selon Charlie Wilson), Stephen Daldry (Extrêmement fort et incroyablement près), Paul Greengrass (Capitaine Phillips), les Wachowski (Cloud Atlas) et John Lee Hancock (Dans l’ombre de Mary La Promesse de Walt Disney). Au mois de novembre prochain, il sera à l’affiche dans Inferno de Ron Howard et de Sully de Clint Eastwood. En tant que réalisateur, il est responsable de That thing you do avec Liv Tyler et de Il n’est jamais trop tard avec Julia Roberts. Enfin, en dehors de ses Oscars et de ses Emmies, il a été nommé trois autres fois à l’Oscar du Meilleur acteur pour Big, Il faut sauver le soldat Ryan et Seul au monde. Il a gagné l’Ours d’argent du Meilleur acteur au Festival de Berlin en 1994 pour Philadelphia. Et il est le lauréat du prestigieux prix de l’American Film Institute pour l’ensemble de son œuvre en 2002. Depuis avril 1988, il est marié avec l’actrice Rita Wilson.
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