L’amour est un vrai sujet, un beau sujet, avec autant de variantes qu’il y a de couples. L’amour a plusieurs visages mais peut importe la diversité des facettes de ce sentiment, il est central dans la vie des gens et c’est bien pour cela que le cinéma y trouve une si grande inspiration. Qui ne rêve pas de tomber amoureux ? Et qui peut mieux faire rêver que le cinéma ?
Depuis son invention, le cinéma met en scène ce sentiment tant recherché, cette denrée rare. Depuis « Elle et lui », le cinéma s’est aventuré dans une véritable jungle des relations amoureuses : amour impossible, amour destructeur ou encore coup de foudre, aucune facettes du sentiment n’est laissé-pour-compte. Au cinéma comme dans la vie, chaque histoire d’amour est singulière mais au cinéma, tout est amplifié par le jeu d’acteurs, la réalisation ou encore la bande originale.
Dans « Drive » par exemple, la bande originale crée une atmosphère particulière au sein du film et vient appuyer l’intensité du lien qui est en train de se créer entre Ryan Gosling et Carey Hannah Mulligan.
Le cinéma a la force de pouvoir mettre en lumière la magie et l’intensité autour de la relation amoureuse. Comme les spectateurs sont à la recherche de sensations et d’émotions devant un film « d’amour », il est plutôt rare de voir des films sur des couples parfaits où tout se passe sans la moindre embuscade. Le cinéma a plutôt comme chouchou le thème « les opposés s’attirent » ou « l’amour impossible ».
Pour parler d’amour au cinéma, il semble qu’il faille passer par la complication. Tomber amoureuse d’un vampire, d’une sirène, de la femme de son meilleur amie, de son patron, toutes les rencontres improbables sont devenu possible au cinéma et laissent entendre à qui voudra qu’il n’y a pas de barrière à ce miraculeux sentiment. Au cinéma, l’amour est montré comme ayant le pouvoir de faire changer quelqu’un, de le rendre meilleur, bref l’amour est montré comme ayant beaucoup de vertus. Dans le cas de l’amour passionnel, le cinéma peut aussi nous faire entrer dans les coulisses d’un amour qui détruit et qui enchaine comme dans le très puissant « ca commence par la fin » avec Emmanuel Beart.
Au cinéma, les situations les plus insensés prennent vie : par amour, on verra aussi bien un homme faire évader sa femme de prison (Pour Elle) une femme pousser son marie à la tromper pour respecter son besoin de liberté compromis par la vie a deux (L’art d’aimer). Alors que dans la réalité, la plupart des couples se rencontrent dans le cadre de leurs travail et que des duos amoureux sont souvent bien assortis, le cinéma est dans une autre dimension et nous parle de ce même amour mais passe par des relations improbables et déroutantes. Cela dit, avec le temps, la réalité parvient à prendre pied au cinéma et vient rivaliser avec l’imaginaire et les films à l’eau de rose un peu limités dans la crédibilité mais qui ont si souvent fait rêver les filles. Sujet incontournable pour aborder la réalité, le mariage, son ennui et sa pression est un sujet qui séduit de plus en plus le cinéma.
Blue Valentine ou Noce Rebelles représente parfaitement la chute libre des sentiments érodés par le temps et la difficulté de maintenir l’amour dans une routine parfois inévitable. L’arnacoeur, plus léger mais très pertinent dans son registre, met en scène une sorte de cupidon moderne, sans couche mais avec une bonne dose de glamour, incarné à merveille par Romain Duris.
Justicier du véritable amour, cupidon, outré, brisera les couples qui ne s’aiment pas, plus ou pas vraiment. Magnifié par le septième art, de nombreuses relations mythiques ont marquées les esprits et continues de nous inspirer, de nous faire croire, toujours croire qu’a chaque coin de rue un crapaud prendra des allures de prince.
De Bridget Jones à Carry Bradshow, les célibataires ne sont plus à coté de la plaque, le cinéma légitimisme leurs attentes du prince charmant ou consolent leurs peines. Les cinéastes utilisent l’intégralité de la vaste gamme de l’amour et nous rappellent qu’au jeu de l’amour il n’y a pas vraiment de règles, pourvu qu’il soit là.