Le Phare de l’angoisse
USA : 2000
Titre original : Lighthouse
Réalisateur : Simon Hunter
Scénario : Simon Hunter
Acteurs : James Purefoy, Rachel Shelly, Christopher Adamson
Production : Paramount
Durée : 1h30
Genre : Epouvante
Date de sortie : 2000
Réalisation : [rating:1.5]
Scénario : [rating:0.5]
Acteurs : [rating:1.0]
Musique : [rating:1.5]
Globale : [rating:1.0]
Le Phare de l’angoisse est le premier film de Simon Hunter sorti en 2000. Disposant d’un budget limité, le film a tout de même été présenté à certains festivals reconnus tels que Gérardmer où il a rencontré un bon accueil. Alors, nanar ou pas nanar ?
Synopsis : Condamne a perpetuite, Leo Rook, un tueur en serie sans etats d’ame, arrive a s’evader pour enfin echouer dans le phare le plus proche. Ce refuge devient alors un terrible piege mortel pour ceux qui s’y trouvent et pour les quelques naufrages de passage. (Allociné)
Dès l’entame du film, Le Phare de l’angoisse transpire le petit budget. L’ensemble souffre d’un manque de moyens ce qui lui donne au final un style plutôt vieux. Il semble incroyable de se dire que Le Phare de l’angoisse a été tourné en 2000. Un autre aspect visible dès le départ est le manque d’expérience de Simon Hunter. Les tâtonnements du réalisateur sont difficiles à rater mais ils donnent un certain charme à l’œuvre. Notons que de bonnes idées sont mises en avant, comme cette superbe scène dans les toilettes dans laquelle la tension est à son paroxysme. Par ailleurs l’ensemble de la réalisation est plus que moyenne avec une image bien trop sombre, des effets spéciaux catastrophiques et un manque de fluidité affligeant. Trop long, trop prévisible.
Le scénario est des plus classiques. Un bon vieux film de slashers, comme il en existe des milliers. Notre tueur est bien évidemment invincible, ou presque. Personne n’ose l’attaquer comme s’il était un surhomme hors de portée du commun des mortels. Ensuite nos charmants héros se retrouvent tour à tour isolés, à la merci du bourreau qui ne leur laisse bien évidemment aucune chance. C’est mauvais, déjà vu et on s’ennuie.
Le casting est digne du scénario : catastrophique. Les acteurs de séries télévisées sont meilleurs. C’est mollasson et stéréotypé. Nous aurons droit tour à tour au prisonnier enfermé par erreur, au gentil au grand cœur, puis au petit chef hargneux qui détesté par tout le monde dont la mort sera à sa hauteur. Enfin, la belle infirmière qui se retrouve là par hasard tombe finalement amoureuse du héros.
Résumé :
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