La 52e édition du Festival de Télévision de Monte-Carlo a eu lieu du 10 au 14 juin 2012. Critique-film, et par là, entendez moi Marina, a eu la chance de participer pour la première fois à l’évènement et vous livre ses impressions. Bienvenue dans les coulisses du regroupement de stars qui font les beaux jours du petit écran !
Armée de mon dictaphone, de mes questions et de mon avance sur l’emploi du temps qui rythmera en filigrane tout l’évènement, je commence mon festival le lundi 11 juin. Le seul rendez-vous de la journée avec Sarah Shahi est à 14h40, je pénètre dans le Grimaldi Forum, il est tout juste 12h30. Je pensais être assaillie par des hordes de journalistes à la poursuite du scoop ou se bousculant par centaines afin de retirer leur accréditation. Que nenni. C’est un calme étonnant pour un évènement de cette envergure que je trouve.
À l’inverse de Cannes ou Deauville, mastodontes des festivals du film, Monte-Carlo, qui pourrait être leur pendant au niveau de la télévision, affiche clairement sa volonté de garder une taille humaine. Et c’est plutôt réussi. Une organisation rondement menée, des attachées de presse disponibles (merci Perrine d’avoir répondu à mes nombreuses questions) et des journalistes (enfin la plupart) détendus et prêts à échanger leurs impressions. Le fait de circuler librement dans le Grimaldi Forum, bâtiment à taille humaine également est en outre fortement agréable. Un bon point pour l’organisation.
Des étoiles dans un système bien organisé
La notoriété d’un Festival tient clairement à la panoplie de stars qu’il propose et cette année, la grande vedette aura été Eva Longoria, Gabrielle Solis de Desperate Housewives. Si certains journalistes ont pesté contre l’entourage lourd de l’actrice la rendant ainsi totalement inaccessible, on est en droit de se demander, au niveau de sa sécurité, si la circulation libre des journalistes, leurs questions et demandes de photos en bandoulière, n’aurait pas ouvert une boîte de Pandore difficilement contrôlable.
À l’exception de ce bémol, l’abondance de stars que l’on croise à chaque mouvement de tête constitue un jeu de devinette très intéressant ! « Je le connais, lui », « Et elle, elle joue dans quoi » sont autant de questions que l’on pose ou que l’on nous pose lorsqu’un acteur apparaît. Le fait de répondre à la plupart de ces énigmes m’a rassurée quant à la légitimité de ma présence au Festival (merci maman de m’avoir mise très tôt devant la télévision !).
La valse des conférences et des tables rondes est le moyen légal d’approcher nos acteurs fétiches sans risque d’arrestation idéal de poser nos questions aux acteurs et d’en savoir un peu plus sur nos séries préférées. À l’exception d’Eva Longoria, particulièrement bondée, les conférences des autres acteurs ont accueilli un public raisonnable où chacun pouvait poser les questions qu’il désirait. Là encore, la mise en place des différents plannings pour chacun des journalistes a sans aucun doute relevé du casse-tête et l’on ne peut que soulever notre chapeaux aux attachées de presse qui ont dû également composer avec les annulations de dernières minutes.
Bilan : une très bonne première expérience !
On a aimé : Nathan Fillion et son humour (mais je ne dois pas être très objective), la taille humaine de l’évènement, les bonnes surprises (Michelle Borth), la disponibilité de certaines stars (Sarah Shahi, Xander Berkeley).
On n’a pas aimé : les journalistes qui confondent « tables rondes » et « interviews individuelles », les publicistes/gardes du corps/rabat-joie bien moins flexibles que les acteurs dont ils s’occupent, la volonté des studios ABC de s’ostraciser et de créer ses propres évènements très selects.
Retrouvez toutes nos interviews:
1er jour; Sarah Shahi
2ème jour; Howard Gordon, l’équipe de « Revenge » et Josh Schwartz
3ème jour; Eva Longoria, Michelle Borth, Ted Danson et Nathan Fillon