La Roche-sur-Yon 2024 : palmarès & bilan

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© 2024 Thomas Badreau / Festival International du Film de La Roche-sur-Yon

La 15ème édition du Festival International du Film de La Roche-sur-Yon s’est terminée il y a trois jours, le dimanche 20 octobre, avec l’annonce la veille du palmarès des quatre jurys et du prix du public.

Grand prix du jury international Ciné + OCS : Pierce de Nelicia Low
(l’œuvre primée fera l’objet d’une acquisition par la chaîne Ciné + pour un minimum de 15 000 € auprès du distributeur français)
Prix spécial du jury international : A Real Pain de Jesse Eisenberg

Le jury était composé de la réalisatrice française Sophie Barthes (The Pod Generation), de la réalisatrice suisse Carmen Jaquier (Foudre) et du réalisateur français Régis Roinsard (En attendant Bojangles).


Prix du jury Nouvelles vagues Acuitis (ex æquo) : Bogancloch de Ben Rivers et Cent Mille Milliards de Virgil Vernier
(les équipes des films recevront 1 500 € dotés par Acuitis)

Le jury était composé de la productrice espagnole Andrea Queralt (Dos madres), de la réalisatrice française de films expérimentaux Isabelle Prim et du critique de France Culture Adrien Dénouette.

© 2024 Festival International du Film de La Roche-sur-Yon

Prix Trajectoires BNP Paribas du jury lycéen : Pierce de Nelicia Low
(la réalisatrice recevra 1 500 € dotés par BNP Paribas)


Prix Variété Mad Movies : Nightbitch de Marielle Heller
Mention spéciale du jury Variétés Mad Movies : The Paragon de Michael Duignan


Prix du public : Sur un fil de Reda Kateb
(prix doté de 1 500 € par l’association Festi’Clap)

© 2024 Festival International du Film de La Roche-sur-Yon

On a eu chaud cette année au Festival de La Roche-sur-Yon ! Tout d’abord d’un point de vue thermique, grâce à une météo presque estivale – en tout cas le premier jour de notre visite – et des températures à l’extérieur et dans ma chambre d’hôtel supérieures à la normale. Puis, mes papilles gustatives ont eu chaud, elles aussi, si l’on peut dire, puisque les petits plats préparés deux fois par jour au restaurant attitré du festival étaient encore plus succulents que ceux dégustés jadis dans un établissement voisin que j’avais gardés dans ma mémoire gastronomique.

Enfin, et c’est là le plus important, mon sixième séjour en Vendée a une fois de plus ravivé la flamme de ma passion cinéphile ! Quel meilleur cadre, en effet, pour découvrir des œuvres à l’éclectisme reconnu, sélectionnés par la déléguée générale Charlotte Serrand et son équipe, dans les meilleures conditions de projection possibles, faciles d’accès et entouré d’un public curieux de tous ces beaux octets visuels et sonores qui défilaient sur les écrans des trois lieux principaux du festival pendant une semaine ?

Un grand merci donc aux équipes du festival, à l’attachée de presse et au guest office, ainsi qu’aux confrères croisés sur place d’avoir rendu ma couverture si galvanisante ! Et au plaisir de retourner, tôt ou tard, dans cette ville moyenne de province, qui ne paie pas de mine à première vue, mais où les automobilistes s’arrêtent à la moindre tentative piétonne de traverser la route et sur laquelle souffle chaque année au mois d’octobre un authentique vent de cinéphilie pure et dure. Espérons que notre saison festivalière de la rentrée 2024 se distinguera par la même bienveillance inclusive et par la même bonne étoile de choix des films et des séances dans les semaines à venir …

Bien que le luxe de disposer d’un cinéma flambant neuf comme le Concorde à La Roche-sur-Yon, dont on regrette juste les fauteuils un peu mous, ne soit hélas pas à la portée de tous les budgets régionaux.

Voici la liste par ordre alphabétique des films que j’ai pu voir sur place :
Crossing Istanbul de Levan Akin (Perspectives) (critique)
Les Feux sauvages de Jia Zhang Ke (Continuités) (critique)
Made in England Les Films de Powell et Pressburger de David Hinton (Focus Michael Powell et Emeric Pressburger) (critique)
No Other Land de Basel Adra, Yuval Abraham, Rachel Szor et Hamdan Ballal (Séances spéciales) (critique)
Pierce de Nelicia Low (Compétition) (critique)
La Source de Meryam Joobeur (Compétition Nouvelles vagues) (critique)

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