How I Met Your Mother Saison 8 Episode 6 – Splitsville

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Eh voilà ! Après des semaines de (non) rebondissements et de (non) suspense, l’automne des ruptures s’achève enfin, avec la fin (tant) attendue du couple de Robin et Nick, avec un épisode malheureusement plutôt médiocre.

Tandis que Marshall et Lily tentent tant bien que mal de compenser leur frustration sexuelle, Barney fait pression sur Robin afin qu’elle quitte Nick.

Si How I Met Your Mother a été (et reste, malgré tout) une des meilleures sitcoms actuelles, elle nous déçoit régulièrement depuis quelques temps, et le choc est particulièrement rude lorsqu’on se retrouve face à un épisode de la teneur de ce Splitsville, qui fait pâle figure en comparaison avec certains épisodes des précédentes saisons, ayant aujourd’hui acquis le statut de culte, et qu’on regarde toujours avec le même plaisir. Cette semaine, sur vingt et une minutes, seul un tiers en valait la peine, soit environ sept minutes d’épisode… C’est peu.

Tout commence lorsque Robin s’aperçoit que son histoire avec Nick n’est pas si géniale que ça, ce que soutiennent ses amis, qui d’un coup lui font réaliser que celui-ci est un benêt. Inexistant au départ, on nous a montré que Nick était un garçon sensible pendant deux épisodes, et aujourd’hui, il apparaît comme véritablement niais. Ses scènes, bien que très poussives, sont aussi plutôt drôles, et au regard du reste de l’épisode, ne crachons pas dans la soupe.

Le pire que l’épisode nous offre cette semaine est le couple Marshall/Lily, ce qui devient malheureusement une habitude. Lily fantasme sur tout et n’importe quoi tandis que Marshall évacue sa frustration par le basket, et tente d’empêcher Robin de quitter Nick car il est un de ses joueurs : ce n’est pas drôle. Ce semblant de storyline ne décroche pas le moindre sourire, à croire que les scénaristes sont embarrassés par ce couple auquel ils ne peuvent toucher, et ne savent plus quoi en faire. Pourtant, ils ont tant de potentiel.

Ted, de son côté, n’hérite pas non plus de la meilleure intrigue qui soit. La seule scène susceptible de faire sourire est le panier qu’il marque lors de son match de basket, où, en tant qu’architecte, il a une approche très précise de l’espace. Le reste est sans intérêt.

Le seul à tirer son épingle du jeu est Barney, et Neil Patrick Harris y est pour beaucoup, très juste dans son jeu, sans cabotiner, tant dans les scènes de comédie que les scènes d’émotion. Faire chanter Robin en se servant de l’énervante Patrice était une bonne idée des auteurs, cette dernière étant un personnage secondaire que l’on a tendance à oublier, mais toujours plaisir à retrouver (mais pas trop souvent, on s’en lasserait vite). Quant à sa « fausse » déclaration à Robin, elle est plutôt touchante et parvient à émouvoir.

Allez, l’automne et passé, les ruptures aussi, les prochaines semaines devront en toute logique être consacrées aux retrouvailles, espérons cela inspirera plus les scénaristes du show.

1 COMMENTAIRE

  1. Je suis assez d’accord, épisode pas drôle et le couple Lily/Marshall depuis l’arrivée du bébé ne sert plus à rien.
    TED est assez absent depuis quelques temps,reste Robin qui est chiante lorsqu’elle est amoureuse et Barney qui porte sur ses épaules une série qui est à bout de souffle.

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