Préparez-vous à retourner au supermarché et à refaire des châteaux de sable : Robin Sparkles est de retour dans cet excellent épisode qui conclut délicieusement ce pan de l’adolescence de Robin.
Marshall et Lily tentent d’ouvrir les yeux à Ted sur sa nouvelle conquête, persuadés qu’elle est folle, tandis que Barney enquête sur la fin de carrière de Robin, lorsqu’elle était encore une pop-star au Canada.
Après le très bon épisode de la semaine dernière, qui aurait cru que la série pouvait nous fournir un épisode encore meilleur cette semaine ? Certes il n’est pas parfait mais à des années lumières de la médiocre première moitié de la saison 8, et cela fait tellement plaisir à voir !
Le gros morceau de l’épisode concerne donc l’incontournable Robin Sparkles, l’alter-ego de Robin Scherbatsky et star de la pop au Canada dans les années 90. C’est le troisième épisode consacrée à cette période de la vie de la belle brune, le premier ayant été l’hilarant Slap Bet, au cours de la saison 2, où nous découvrions cette facette du personnage et son inoubliable tube Let’s Go To The Mall. Ici, une seule phrase de Robin lance Barney dans une quête effrénée dont l’objet est de découvrir qui obsédait Robin à cette époque. Bien entendu, tout cela n’est pas crédible pour un sou, mais voir les guest stars défiler dans un documentaire où, avec le plus grand sérieux, ils abordent le drame qui a mis fin à la carrière de Robin Sparkles, est tout bonnement jubilatoire. Au menu : Jason Priestley (l’éternel Brandon Walsh de Beverly Hills), James Van Der Beek (dont la comédie Don’t Trust The B**** In Apartment 23 vient d’être honteusement annulée ABC, qui l’avait déjà maltraitée avec une diffusion plus que chaotique), la chanteuse k.d. Lang, Steven Page (ex-leader des Barneaked Ladies, le groupe à l’origine du générique de The Big Bang Theory), Paul Shaffer (pianiste et leader de l’orchestre du show de David Letterman) ou encore Alan Thicke (qui était déjà apparu dans le clip Sandcastles In The Sand de Robin Sparkles). Bref, que du beau monde, qui visiblement prend du plaisir à nous en donner ! La face obscure du personnage, Robin Daggers, est à la fois surprenante et fort bien amenée, apportant une nouvelle facette grunge au personnage haut en couleurs.
De l’autre côté, on retrouve Ted dans une nouvelle relation, entrecoupée de ses discussions avec Lily et Marshall au sujet de ladite relation, que ces derniers voient d’un mauvais œil, persuadés que la fille en question est une véritable psychopathe qui fait tout pour provoquer le destin. Bien entendu ils auront raison sur tout la ligne, ce qui n’empêchera pas Ted de poursuivre cette relation, qu’il nous annonce en voix-off comme la dernière erreur qu’il a commise avant de rencontrer sa future épouse. Tout cela n’est pas ce que la série a fait de meilleur mais n’en demeure pas moins très plaisant, les meilleurs morceaux étant ceux se rapportant à la rencontre entre Lily et Marshall, et comment les choses se sont réellement passées entre eux. Les flashbacks et les versions alternatives des événements passés et futurs ont toujours été la vraie richesse de la série, ici les deux versions de Marshall jouant du ukulele à sa belle étant particulièrement désopilantes.
La saison se poursuit donc de façon fort agréable, les scénaristes ayant retrouvé une certaine fraîcheur ainsi que leur sens de l’humour, et cela fait réellement du bien. Dernier message à l’intention de cette série que nous croyions perdue pour de bon : P.S. We love you !