Harpoon
Islande : 2009
Titre original : Reykjavik Whale Watching Massacre
Réalisateur : Júlíus Kemp
Scénario : Sjón Sigurdsson
Acteurs : Gunnar Hansen, Pihla Viitala, Nae
Production : Ingvar Thordarson
Durée : 1h30
Genre : Horreur
Date de sortie : Inconnue
2,5/5
Harpoon est un film d’horreur islandais réalisé par Júlíus Kemp en 2009. Il s’agit d’un hommage à Massacre à la tronçonneuse remanié à la sauce nordique, avec en guise d’instrument de torture un harpon et lieu de massacre un baleinier.
Synopsis : Un groupe de touristes embarque sur un bateau d’observation et part pour ce qui devait être une balade tranquille afin de découvrir la vie sauvage islandaise… Mais le bateau tombe en panne et le groupe est secouru par les marins d’un autre navire, qui se révèle être un baleinier. La pêche à la baleine n’étant plus autorisée, le petit groupe va vite devenir la cible d’une chasse à l’homme dans les eaux glacées d’Islande.
Du gore, du gore et encore du gore
Harpoon est un film sans réel scénario et dans lequel on sent dès le départ que le seul objectif est de montrer des boyaux. Le film commence par une scène d’introduction des personnages. Ils sont présentés de manière brève, puis tous embarquent sur le baleinier qui va vite se transformer en boucherie. Rien d’original certes, mais les meurtres sont toutefois très innovants et il y en a pour tous les goûts : harponnage (mon préféré), décapitation, combustion, coup de pioche dans la tête et autres délices du même genre.
Malheureusement, faute à une introduction trop brève et à un manque d’intérêt pour les personnages, le spectateur n’éprouve pas grande émotion face aux meurtres des victimes. L’ambiance est malsaine et gênante (la famille de dégénérés participe beaucoup à cette atmosphère) et Júlíus Kemp pour son premier film ne se prend jamais au sérieux, avec un second degré évident et de nombreux clins d’œil à Hellraiser. L’hémoglobine gicle à profusion et les personnages tombent comme des mouches, heureusement sans jamais basculer dans le ridicule.
Une morale qui a le mérite d’exister
Tout aussi étonnant que cela puisse paraître, le réalisateur a injecté une morale à la fin de son film (comme quoi Harpoon n’est pas si gratuit que ça). Il se base sur l’actualité islandaise et la grande crise économique que traverse le pays (la majeure partie de la population qui vit de la pèche se retrouver au chômage). Le peuple abandonné doit se reconvertir pour survivre. C’est très grossier et on espère que les Islandais ne deviendront pas tous des psychopathes, mais la morale a le mérite d’exister dans un tel film.
Résumé :
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