Quelle mouche a piqué les scénaristes ou plutôt quelles substances illicites ont ils consommées avant d’écrire cet épisode ? Ces deux questions nous viennent immédiatement à l’esprit en visionnant les premières scènes de Dynamic Duets.
Le Glee club se fait voler son trophée du concours national, gagné l’année d’avant, par les Warblers. Par ce moyen, les anciens coéquipiers de Blaine souhaitent le faire revenir parmi eux.
Finn prépare les sélections régionales.
Est-ce parce que le film des Avengers a bien marché au cinéma ou qu’un des scénaristes est fan d’Austin Powers ou de Star Wars ? On peut se poser la question, tellement le début de l’épisode laisse perplexe. Voir les étudiants de McKinley High habillés en super héros est très « troublant » mais surtout ridicule. Dès les premiers instants, on a qu’une envie, éteindre notre télé. Mais si on s’accroche un peu, et qu’on fait abstraction des capes et des garçons en collant moulant, on se rend compte que l’histoire est vraiment bonne.
Voir Blaine hésitait à passer du côté obscur de la force, en retournant dans son ancienne école de garçon, est vraiment une excellente idée. Par ce dilemme « Star Warien », les auteurs arrivent à nous faire ressentir la peine et la douleur que ressent Blaine depuis sa rupture avec Kurt.
Et que dire des numéros chantés, enfin on retrouve notre Glee. Le duo de Marley et Kitty sur Holding Out for a Hero de Bonnie Tyler est une merveille. Idem pour le duo de Sam et Blaine sur Heroes de David Bowie.
Quant au final, un seul mot : waouh ! Le Some Nights de Fun en groupe est tout simplement grandiose. Avec cette chanson, on retrouve l’essence originale de la série. Les auteurs ont même poussé le vice à leur faire porter le même t-shirt rouge, celui même que le Glee club avait lors de leur première chanson en groupe, qui est devenue leur hymne Don’t Stop Believing de the Journey.
Malgré un début très douteux, Dynamic Duets est très bien ficelé. Il mélange parfaitement le ridicule, l’humour, les thèmes plus sérieux avec des numéros chantés enfin à la hauteur de la série.
