Fright Night
USA, Anglais : 2011
Titre original : Fright Night
Réalisateur : Craig Gillespie
Scénario : Marti Noxon
Acteurs : Colin Farrell, Anton Yelchin, David Tennant
Distribution : The Walt Disney Company France
Durée : 2h00
Genre : Epouvante-horreur , Comédie
Date de sortie : Date de sortie
Globale : [rating:4][five-star-rating]
Aujourd’hui, l’industrie du cinéma, en manque d’inspiration et d’argent, a décidé de refaire des vieux films en leur appliquant un lifting moderne. En général, ils sont mauvais et ont un scénario merdique, mais il arrive parfois que l’on se fasse surprendre, comme pour le remake du film de Tom Holland…
Synopsis : Charlie Brewster est au top : élève de terminale parmi les plus populaires, il sort en plus avec la plus jolie fille du lycée. Il est tellement cool qu’il méprise même son meilleur pote, Ed. Mais les problèmes vont arriver avec son nouveau voisin, Jerry. Sous les dehors d’un homme charmant, il y a chez lui quelque chose qui cloche. À part Charlie, personne ne s’en rend compte, et surtout pas sa mère. Après l’avoir observé, Charlie en vient à l’inévitable conclusion que son voisin est un vampire qui s’attaque à leur quartier… Bien sûr, personne ne croit le jeune homme, qui se retrouve seul pour découvrir d’urgence un moyen de se débarrasser du monstre…
Réalisé par Craig Gillespie, ce film tente de s’attaquer au film culte de 1985 portant le même nom. Exit la ville de Rancho Corvallis, le Peter Vincent acteur et le vampire élégant et excellent décorateur d’intérieur. À la place, le film se déroule à Las Vegas, propose un Peter Vincent magicien (Lire Chris Angel) et un vampire aussi subtile qu’un pervers dans un centre naturiste. Est-ce un mal ou un bien ? Deuxième option, car la version de 2011 nous offre un long-métrage plus « crédible », plus actuel…
Vampire, vous avez dit vampire ?
Colin Farrell réussit à se démarquer d’une ribambelle d’acteurs un peu trop moyens. Cet acteur s’amuse comme un petit fou avec son personnage. Il bouge comme un vampire, a le regard malicieux de ceux-ci et il réussit à rehausser le coté horrifique du film à travers son jeu brillant. Parlant de cette espèce, dieu merci, le film évite le romantisme actuel que l’on associe aux vampires. Pas de monstres à la Twilight, mais un vampire comme dans le « bon vieux temps ». D’ailleurs, lors de l’une des meilleures scènes du film, le scénariste Marti Noxon fait plaisanter les personnages au sujet de ces romans, à notre plus grand plaisir…
Problème d’identité…
Le plus gros point négatif réside dans un mauvais dosage des éléments. C’est œuvre à quatre facettes : horreur, comédie, suspens et film tout public. À un moment, le film est gore, à l’autre il est subjectif. Parfois il est drôle, ensuite le rire provient de la médiocrité des blagues. Oui, le film fait peur, mais c’est majoritairement grâce à la 3D plutôt qu’à la mise en scène. Parlons de la 3D, elle est particulièrement réussie bien que facultative. Heureusement le réalisateur, un pur inconnu, en excluant son « Mr. Woodcock », nous offre une belle photographie de la ville de Las Vegas et du Nouveau-Mexique (Lieu du tournage, parce que Las Vegas est au Nevada). À noter également le caméo du Jerry originel, Chris Sarandon, en temps qu’automobiliste dans le désert.
Résumé :
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