A peine on a eu le temps de digérer l’épisode pilote de notre cher Barry Allen international, que voilà arriver tout souriant, tout pimpant, le numéro 2 de la série. Chimiquement, il nous procure un bien-être fou celui-là ! Après avoir apprécié à sa juste limite la première étape de la série, nouvelle génération, voilà qu’il est temps de voir comment progresse le sympathique Grant Gustin sous les couleurs rouges (bordeaux/grenat) de Flash l’intrépide, Flash le magnifique.
Dans le prolongement du Pilote
C’est bien connu, rien ne sert de courir, il faut arriver à point. Ce bien bel adage couvre de sa fortune modeste une raison toute trouvée à cette série made in DC Comics. En effet, l’épisode numéro un, très rapide dans l’enchaînement des évènements et des situations, avait laissé un goût bizarre, presque inachevé dans nos palets de fins connaisseurs sériels. Les informations se juxtaposaient à un rythme effréné rendant quasiment indigeste son contenu. La mort de la maman de Barry, l’arrestation de Monsieur Allen Senior, le boulot de policier scientifique de Barry, son amourette avec Iris West, le dysfonctionnement de S.T.A.R Labs, la transformation en Flash, le méchant, Harrison Wells qui, apparemment, joue un double-jeu, le parallèle avec Arrow… J’en passe certainement d’autres et des meilleurs, ou pas… Cette indigestion de faits mettait néanmoins la base de ce que allait être l’histoire de Barry Allen, finalement pas si balourde que ça, finalement pas si inintelligente que ça, finalement audacieuse dans sa conception. Dans le deuxième volet de la série, on admire s’admirer Barry dans ses toutes nouvelles couleurs de héros. Le voir courir, profiter de ce don, de son don, apporte un punch humoristique à une responsabilité prenant à petit feu, de l’envergure. Tiens… en parlant de responsabilités… « De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités » ? Le parallèle Marvel/DC Comics semble toutefois être trouvé dans cette série, même si ce n’est pas le but des concepteurs. Ô grand dieu, non ! Andrew Garfield, Grant Gustin : on peut comparer ces deux pré-adolescents, on y songe tant leur enthousiasme à être Spiderman et Flash fait plaisir à voir tant ce soudain regain de pouvoirs et de virilité enjolive les hommes qu’ils étaient, les bonhommes qu’ils sont devenus. Ne nous écartons pas trop de ce deuxième épisode qui suit logiquement le pilote. Un deuxième méchant, touché lui aussi par le rayonnement de l’explosion de l’accélérateur de particules, fait son apparition. Là encore les bases sont posées pour notre plus grand plaisir sur le principe du renouveau. Effectivement, chaque épisode nous amènera un nouveau personnage (bon ou mauvais ?) doté d’un pouvoir surnaturel. Alors, je dis « oui au renouveau » ! Je clame à mon tour ma réjouissance ! Les fils rouges demeurent, fort heureusement dans l’enquête que mène Barry dans l’élucidation du meurtre de sa mère, dans l’étrange personnage qu’est Harrison Wells (Tom Cavanagh), dans la Team Flash (Cisco et Caitlin), dans son amourette impossible (pour le moment) avec Iris West puisqu’elle est avec le beau Eddie Thawne (Rick Cosnett), dans sa relation qu’il entretient, et qui a pris un autre sens, avec son père adoptif (Joe West)… Au final, cette multitude d’événements devient claire et surtout, tout à coup plus digeste. Il faut bien se le dire, se l’avouer, et s’en convaincre : Trop, n’est pas assez !
Brillant et naïvement divertissant
Dans ce deuxième du nom, Barry Allen (Grant Gustin) et Iris West (Candice Patton) participent à une soirée dédiée au scientifique, Simon Stagg, interprété par William Sandler (Les Evadés, 58 Minutes pour vivre, Person of Interest, The Blacklist), dégénérant avec l’apparition d’une horde de six mercenaires armés. Rapidement (et c’est peu le dire), Barry se transforme en Flash et réussi à contrecarrer les plans des « empêcheurs de tourner en rond ». Ouf, nous voilà sauvés les amis ! Mais voilà, trop de pouvoir tue le pouvoir. Il tombe dans les pommes, et les vilains s’échappent. Le décor est planté. Pour comprendre pourquoi il s’est évanoui, la Team Flash composée de Harrison Wells (Tom Cavanagh), Cisco Ramon (Carlos Valdes) et Caitlin Snow (Danielle Panabaker) lui font endurer quelques batteries de test afin d’optimiser l’arme qu’il est devenu. Au passage, Harrison Wells, étrange et sobre dans le personnage qu’il campe, donne l’impression au spectateur, à d’étranges similitudes avec le Professeur Charles Xavier des XMen. Vous voyez ! Encore un parallèle DC Comics/Marvel. Ce comparatif, évidemment, ne met pas longtemps à nous sauter aux yeux puisqu’il est en chaise roulante depuis l’explosion de S.T.A.R. Labs. Conjugué au rôle charismatique de meneur de troupe, le doute sur cette comparaison n’est quasiment plus permis. Pourtant, il paraît bien moins franc du collier à la vue du « cliffhanger » (Whaou ! Voilà que j’emploie du jargon série ! Classe ! N’est-ce pas ? Bon en gros, ça veut dire, scène finale d’épisode bourrée de suspense donnant souvent très envie de regarder le suivant) de l’épisode pilote où il se lève de son appareil… Nous y reviendrons plus tard. Sur un ton bien plus humoristique, on s’attache rapidement aux deux autres éléments de la Team, à savoir Cisco, le geek chicano aux cheveux longs, et Caitlin, la jolie blonde vénitienne froide et un tantinet casse-noisettes. Les deux acolytes de Barry se complètent parfaitement emportant au passage les votes du public. Au fil des minutes, on s’aperçoit que l’invité « méta-humains » du jour, Danton Black, a le pouvoir de se décupler à foison. Mais quel beau pouvoir ! Imaginez ! Passer l’aspirateur, faire les courses, laver les vitres, changer les gosses, faire la vaisselle… Ou bien, vous avez besoin de monde pour compléter votre équipe de foot le dimanche ? Pas de problème, je vous ponds trois quatre clones. Le problème, c’est que, quand ce don tombe entre de mauvaises mains, il y a des effusions de violence et de sang. Pas de panique ! The Flash est là! Bref, cet épisode virevolte entre humour, délicatesse, fraîcheur, mais aussi, drame. Restez jusqu’à la fin de l’épisode, un rebondissement, pardon un « cliffhanger », viendra couronner le tout. Toutes les pièces du puzzle commence à s’organiser, à se défaire quelque fois pour mieux recommencer. On apprend à connaître davantage chacun de nos personnages principaux, et cela donne progressivement une plus-value réellement intéressante à la série.
The Flash – Episode 2 – Ma conclusion
Parfaitement brossée dans le sens du poil, cette série gère finalement avec brio cette énergie toute palpable. L’épisode numéro deux balance dans son shaker, tous ses ingrédients qu’il dispose sous la main : bonne humeur, intrigue exponentielle, méchant inquiétant, héros principal qui prend de l’expérience dans la prise de risque, dialogues funs, personnages attachants, effets spéciaux patauds mais efficaces. Il secoue, secoue, secoue encore, secoue une dernière fois, et verse le tout dans un verre. On le boit, on n’aime pas au début parce qu’on ne connait pas ce cocktail-là, donc on grimace un peu, mais au final… on en redemande. Flash c’est un peu pareil ! Tout n’est peut-être pas parfait, mais c’est ce qu’on a commandé, et on est bien servi.
Flash – épisode 2 : L’homme le plus rapide du monde (Fastest Man Alive): A peine on a eu le temps de digérer l… http://t.co/n662eqcqhX
Pour débuter la semaine sur les chapeaux de roues, on vous laisse découvrir la critique de l’épisode 2 de Flash http://t.co/N5ijr0cXpP
Flash – épisode 2 : L’homme le plus rapide du monde (Fastest Man Alive) | Critique Film http://t.co/840iOSNcO5 FLASH série fraîche et fun