Festival Les Nouveaux Horizons du Cinéma 2015

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La Cinéfondation, section fondée par Gilles Jacob dans le cadre de la sélection officielle du Festival de Cannes, soutient depuis l’année dernière une sélection en salles de films signés par de jeunes cinéastes repérés et soutenus par La Cinéfondation. Le cycle de neuf longs-métrages, primés dans les festivals de Cannes, Berlin ou Locarno a commencé ce mercredi 15 avril et se poursuit jusqu’au 28 avril dans une cinquantaine de salles Art et Essai en France, 9 films réalisés par des cinéastes passés par la Résidence et l’Atelier de la Cinéfondation. La programmation est ici.

 

Les films

Amours Cannibales de Manuel Martin Cuenca (Espagne)

Carlos, prestigieux tailleur vivant à Grenade, est également un meurtrier à la monomanie singulière. Lorsque Nina, une jeune Roumaine à la recherche de sa sœur jumelle, apparaît dans sa vie, il tombe pour la première fois amoureux… Un sentiment qui met en péril son éprouvant secret.

https://www.youtube.com/watch?v=VnvBj_a8J7U
Des Etoiles de Diana Gaye (Sénégal)

Entre New York, Dakar et Turin, les destins de Sophie, Abdoulaye et Thierno se croisent et s’entremêlent. Des premières désillusions aux rencontres décisives, leur voyage les mènera à faire le choix de la liberté.

https://www.youtube.com/watch?v=M83fkLUYrwU
Gente de Bien de Franco Lolli (Colombie) (critique)

Eric, 10 ans, se retrouve à vivre du jour au lendemain avec Gabriel, son père qu’il connaît à peine. Voyant que l’homme a du mal à construire une relation avec son fils et à subvenir à leurs besoins, Maria Isabel, la femme pour laquelle Gabriel travaille comme menuisier, décide de prendre l’enfant sous son aile.

https://www.youtube.com/watch?v=MKxDYajl0eQ
El Lugar Del Hijo de Manuel Nieto Zas (Uruguay)

À Montevideo, dans une université occupée par la grève des étudiants, Ariel, un militant de 25 ans, apprend le décès de son père. Il se retrouve alors confronté au lourd héritage de celui-ci qui avait contracté de nombreuses dettes. Des universités en grève quasi désertes, des ouvriers qui font la grève de la faim pour obtenir gain de cause : l’Uruguay n’est pas épargnée par la crise.

Manpower de Noam Kaplan (Israël)

L’officier de police Meir, du Service d’Immigration, de retour d’une visite au camp de concentration de Buchenwald – une récompense pour policiers méritants – doit participer à l’expulsion brutale de travailleurs immigrés africains. Histoire d’un homme en crise, Manpower est un film entre ironie et compassion qui parle d’appartenance et de bouleversement, d’exil et d’immigration, de famille et de patrie.

https://www.youtube.com/watch?v=nXftOmu5gwM
Men who save the world (Malaisie)

Malgré des rumeurs disant qu’elle est hantée, Pak Awang parvient à convaincre ses concitoyens de l’aider à déplacer une vielle maison abandonnée dans la forêt pour la porter dans le village, afin de l’offrir à sa fille qui se marie. Solomon, qui fuit la police, tombe sur la maison et s’y cache. Quelqu’un aperçoit son ombre et la rumeur enfle : la maison est bien hantée ! Pak Awang essaie de raisonner les villageois mais il devient de plus en plus étranger à son propre peuple en ne partageant pas ses croyances.

https://www.youtube.com/watch?v=UpLr-hmygYY

 

Palma Real Motel de Aaron Fernandez (Mexique)

Sur la côte de Veracruz, Sebastian, 17 ans, doit reprendre seul la direction du petit motel de son oncle. Il loue les chambres à l’heure à des couples adultères et des amants de passage. Parmi eux, une belle jeune femme, Miranda, vient régulièrement retrouver un homme marié qui lui fait souvent défaut. Pendant ces heures creuses, Sebastian et Miranda font peu à peu connaissance et laissent s’installer entre eux une troublante complicité.

Tierra en la lengua de Ruben Mendoza (Colombie)

Don Silvio demande à deux de ses petits-enfants venus de la ville de mettre fin à ses jours. Ensemble, ils se rendent sur les grandes propriétés du patriarche, respecté et craint par ses employés, et qui ne perd aucune occasion pour se montrer odieux avec tous ceux qui l’entourent. Autour de ce portrait d’un homme haïssable, Rubén Mendoza convoque le passé violent de tout un pays, en même temps qu’une histoire familiale très personnelle, dans un décor apocalyptique où la quiétude et la folie s’entrechoquent.

https://www.youtube.com/watch?v=UpLr-hmygYY
Tuer un homme de Alejandro Fernandez Almendras (Chili) (critique)

Jorge est un homme honnête qui travaille dur pour faire vivre sa famille. Une nuit, il se fait insulter par une bande de jeunes gens menée par un ancien délinquant du quartier. Son fils se fait à son tour agresser. La crainte et l’angoisse envahissent peu à peu la famille dont le quotidien devient infernal

Un concours accompagne cette programmation. Du 15 avril au 05 mai (date limite d’envoi), les spectateurs de ces neuf films sont invités à écrire une critique de 2000 caractères maximum. Le jury de la Cinéfondation présidé par Gilles Jacob choisira la meilleure critique avec à la clef la publication de la critique dans le magazine V.O., une sélection Sens Critique de 3 DVD et 10 places ilikecinéma. À envoyer à cette adresse : macritique@ilikecinema.com

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