En concurrence frontale avec la Mostra de Venise (programmée en même temps), l’édition 2010 du Festival du cinéma Américain de Deauville a souffert et a perdu en popularité : absence de stars, médiatisation moins importante et pas de grosses avant-premières mondiales.
Malgré cela, Deauville 2010 nous a réservé de belles surprises, mettant plus que jamais l’accent sur le cinéma indépendant (qui a parlé du Sundance Français ?) et ce n’est pas pour déplaire aux passionnés de cinéma.
Cette année, ce n’est pas l’American Dream qui a brillé mais plutôt le cauchemar américain. En effet, cette 36ème édition a fait ressortir un visage différent des USA. Entre les personnalités aux visages patibulaires de Winter’s bone, la vision de la consommation érigée en mode de vie de La famille Jones, la guerre et ses séquelles indélébiles dans The dry land, ou encore l’enfance meurtrie de Morning, Mother and child, Two gates of sleep, Welcome to the Rileys, ce festival donne une vision plus juste d’un pays trop souvent idéalisé.
De belles surprises pour un festival moins bling bling mais qui reste de qualité avec des réalisateurs talentueux et du cinéma artistique. On repart avec des images pleins la tête en attendant l’édition 2011…
Retour sur le Festival de Deauville 2011 :
- Critique : L’affaire Rachel Singer de John Madden
- Critique : Twelve Joel Schumacher
- Critique : Buried de Rodrigo Cortés
- Critique : Moi, moche et méchant de Pierre Coffin, Chris Renaud
- Critique : Get Low de Aaron Schneider
- Critique : Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu de Woody Allen