Le jury présidé par Ronit Elkabetz, accompagnée de Katell Quillévéré, Peter Suschitzky, Andréa Picard et Boyd van Hoeij a plébiscité le film argentin Paulina, nouveau long-métrage du réalisateur de L’Étudiant. Un drame convenu sur le fond et la forme sur l’itinéraire d’une jeune femme issue d’un milieu bourgeois violée par certains des élèves dans une région reculée de l’Argentine. Rien de neuf sous le soleil de Cannes, ni sur le fond ni sur la forme. Le sujet de cette communauté éloignée du coeur de la vie sociale est totalement évacué au profit d’un portrait nombriliste d’une enseignante que l’on ne sent pas à l’aise dans son métier improvisé. Heureusement les interventions de son père apportent un peu de bon sens à un engagement qui semble bien mal préparé… Notre coup de coeur de la sélection, Krisha, a encore ses chances pour la Caméra d’or. On croise les doigts pour le cinéaste prometteur Trey Edward Shults.
Le palmarès :
Grand Prix Nespresso : Paulina (La Patota) de Santiago Mitre (Argentine / Brésil)
Prix Révélation France 4 : La Tierra y la sombra de César Augusto Acevedo (Colombie)
Prix Découverte Sony CineAlta du court métrage : Varicella de Fulvio Risuleo
Prix Partenaires
Aide Fondation Gan pour la Diffusion : Ni le ciel ni la terre de Clément Cogitore (France)
Prix SACD : La tierra y la sombra
Prix Canal+ du court métrage : Ramona de Andrei Cretulescu (Roumanie)