We can not enter !
Cela coince au Festival !
Le Festival de Cannes, le plus grand Festival de cinéma du monde, parait-il ! Un festival où, auparavant, on venait pour voir des films. Aujourd’hui, on passe son temps, on passe des heures devant son ordinateur ou devant son smartphone pour essayer d’obtenir les tickets qui, en cas de succès, vous permettront de voir des films. Tout cela parce que, de toute évidence, le serveur dévolu à cette tâche est manifestement sous-dimentionné. Conséquence : on en arrive à regretter le Festival avant Covid, un Festival où, pour rentrer dans une salle, on faisait la queue et on présentait son accréditation à l’entrée. Certes, cela pouvait durer longtemps, cela pouvait se dérouler sous la pluie ou sous un gros cagnard, certes il arrivait qu’on ait fait la queue pendant plus d’une heure et que, finalement, on ne puisse pas entrer, mais, au moins, c’était convivial : on discutait du film qu’on venait de voir, de ceux qu’on avait préférés dans un passé récent, on échangeait sur les derniers voyages qu’on avait faits, on allait même jusqu’à nouer de grandes et durables amitiés. Fini tout cela : quelle convivialité y a-t-il à être sur son ordinateur ou sur son smartphone à batailler pendant des heures pour franchir les différentes étapes du parcours imposé par l’informatique ?
Quand ce nouveau système est apparu l’année dernière, on pouvait penser, naïvement, que c’était le moyen trouvé pour éviter les risques de contamination à la Covid entrainés par l’agglutinement de spectateurs dans les queues et qu’on allait retrouver, dès que possible, le bon vieux système des files d’attente à l’entrée des salles. Pour l’instant, ce n’est pas le cas, la pandémie n’étant pas encore terminée. Le problème, c’est que l’an dernier, il n’y avait que 20000 accrédités et, déjà, le système avait pas mal ramé, surtout au début, alors que, cette année, il y a 40000 accrédités. Le serveur a-t-il été « grossi » ? Comment le savoir ? N’est-il pas trop tôt pour tirer des conclusion définitives ? Peut-on espérer que le problème rencontré trouvera un début de solution lorsque le Festival aura déjà commencé et que, de très nombreux accrédités étant dans des salles à regarder des films, la concurrence sera moindre pour trouver son bonheur sur ce serveur inadapté ? Sauf que le but, c’est d’être également, à titre personnel, dans une salle ! En tout cas, on peut penser que si la galère continue jusqu’à la fin du Festival et si le système de réservation par Internet est de nouveau utilisé l’année prochaine, il n’y aura aucun problème pour obtenir ses billets : les professionnels, et surtout les professionnels étrangers, ne seront plus présents, ils se concentreront sur d’autres plus grands festivals du monde !