La 21ème édition du Festival Cinespaña, le festival du cinéma espagnol de Toulouse, s’est déroulée du vendredi 30 septembre au dimanche 9 octobre. Le jury de la compétition des longs-métrages était présidé par l’acteur et réalisateur Serge Avedikian, accompagnée de l’actrice Laura Del Sol, du producteur Alain Coiffier (La Grande Bouffe, Nous ne Vieillirons pas Ensemble…) et de l’acteur Pierre-Loup Rajot. Ils ont remis à Jonás Trueba la deuxième Violette d’or de sa carrière. Le fils de Fernando Trueba avait déjà été primé en 2013 pour Los Ilusos. Son nouveau long-métrage, La Reconquista, reçoit aussi le prix du meilleur réalisateur et une mention spéciale pour son actrice principale Aura Garrido.
L’acteur Sergi López était l’invité d’honneur de cette édition.
Le palmarès complet
► Violette d’or et meilleur réalisateur : La Reconquista de Jonás Trueba
Quinze ans après avoir vécu leur premier amour d’adolescents, Manuela et Olmo se retrouvent, comme ils se l’étaient promis. L’espace d’une soirée, dans la nuit madrilène hivernale, ils revivent leur histoire et nous plongeons avec eux dans leurs souvenirs de jeunesse, à l’époque légère du lycée, mais aussi dans leur réflexion mature d’adultes sur les sentiments et la conscience du temps.
► Prix d’interprétation masculine : Francesc Garrido pour La adopción de Daniela Fejerman
► mention spéciale pour Àlex Monner pour La propera pell de Isaki Lacuesta et Isa Campo
► Prix d’interprétation féminine : Marta Lado pour Sicixia de Ignacio Vilar
► mention spéciale pour Aura Garrido pour La reconquista
► Meilleur scénario : Carles Torras et Martín Bacigalupo pour Callback de Carles Torras
► Meilleure photographie : Juan Molina Temboury pour La decisión de Julia de Norberto López Amado
► Meilleure musique : Pedro Navarete pour La decisión de Julia
► Prix du public : A puerta abierta de Marina Seresesky
► Prix du meilleur documentaire : No cow on the ice d’Eloy Domínguez Serén
► Prix Nouveau Réalisateur : Jota Aronak pour Ira
► Meilleur court-métrage : Bus story de Jorge Yúdice
► Mention spéciale pour I said I would never talk about politics de Aitor Oñederra