Festival Cinespaña 2015 : le palmarès

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CINESPANA-2015 affiche

Cinespaña a célébré son 20ème anniversaire cette année du 2 au 11 octobre 2015 notamment un hommage appuyé à la grande comédienne Marisa Paredes, actrice qui a enchanté le cinéma hispanophone, de l’Espagne au Mexique en particulier, de Pedro Almodovar (Talons Aiguilles, La Fleur de mon secret, Tout sur ma mère) à Guillermo del Toro (dans son chef d’oeuvre L’Échine du diable), en passant par Arturo Ripstein (Carmin profond, Pas de lettres pour le colonel). Elle a reçu la Médaille de la Ville de Toulouse honorant l’ensemble de sa belle carrière. Un hommage a été rendu au réalisateur Vicente Aranda, décédé en mai dernier.

Le jury de la compétition des longs-métrages était présidé par Yves Boisset, accompagné des acteurs Caroline Baehr, Dominique Pinon et Coraly Zahonero et par le directeur de la photographie Gérard de Battista. Les films A Cambio de nada, A Esmorga et Loreak ont dominé la compétition en remportant chacun plusieurs prix, le long-métrage de Daniel Guzmán succédant notamment à Torremolinos 73 de Pablo Berger (2003), Azul de Daniel Sánchez Arévalo (2006), La mujer sin piano de Javier Rebollo (2010) et l’an dernier Ärtico de Gabriel Velázquez.

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Palmarès complet

A Cambio de nada 01

► Violette d’Or du meilleur film : A Cambio de nada de Daniel Guzmán

Darío a 16 ans, il ne s’intéresse plus à l’école et préfère faire les 400 coups avec son ami de toujours Luismi. De toute façon, il a toujours une bonne combine pour s’en sortir. En conflit permanent avec ses parents récemment séparés, ce délinquant au cœur tendre va se lier à d’autres âmes esseulées : un garagiste un peu rustre et une vieille dame bienveillante. Mais à chaque mauvais coup, Darío risque un peu plus sa peau, et il pourrait finir par en payer le prix

Meilleur réalisateur : Ignacio Vilar pour A Esmorga

24 heures dans la vie de trois compagnons de beuverie qui ferment la porte derrière eux et jettent les clés, comme pour ne plus vouloir revenir, et s’entraînent mutuellement sur un chemin de perdition. Les personnages passent par différents états émotionnels tout au long de cette journée durant laquelle ils seront confrontés aux habitants du village. Échantillon de vie en Galice dans les années 50 en période de répression

Meilleure interprétation masculine : Karra Elejalde, Miguel de Lira et Antonio Durán Morris pour A Esmorga

 

Meilleure interprétation féminine : Iziar Ituño pour Loreak de Jon Garaño et José Mari Goenaga

Mais qui envoie avec une telle régularité ces magnifiques bouquets de fleurs qui viennent bousculer le quotidien d’Ane? Ce sont aussi des fleurs mystérieuses qui sont à l’origine des questionnements de Tere et Lourdes. Cette fresque esthétique dépeint des vies qui se croisent, s’accrochent et parfois se séparent…

Meilleur scénario : Gracia Querejeta et Antonio Moreno pour Felices 140 de Gracia Querejeta

Pour ses 40 ans, Elia souhaite être entourée de ses proches. Elle les invite à passer le week-end dans une somptueuse villa de bord de mer. Lors du dîner de retrouvailles, tous ont une bonne nouvelle à partager mais Elia aussi a quelque chose à annoncer… elle est la gagnante des 140 millions d’euros mis en jeu par l’EuroMillion. L’ambiance va alors se crisper peu à peu et leur amitié de toujours va révéler ses failles au moment où chacun tentera de récupérer sa part du gâteau

Meilleure photographie : Diego Romero Suárez Llanos pour A Esmorga

 

Meilleure musique : Pascal Gaigne pour Loreak

 

Meilleur documentaire, décerné par le Jury Documentaires : Cartas A María de Maité García Ribot

À partie des lettres envoyées par son grand-père Pedro García León à sa grand-mère María, la réalisatrice retrace l’histoire de sa famille exilée après la Guerre Civile, une histoire occultée tant par le silence des siens que par la perte de mémoire de son père atteint d’Alzheimer. Voyage poétique sur les pas de Pedro, militant anarchiste, de Gérgal à Toulouse jusqu’aux îles Anglo-Normandes

Meilleur Court-métrage, décerné par le Jury Courts-Métrages : Nena de Alauda Ruíz de Azúa (16mn)

Javier Gorrigaramendi a le discutable honneur d’être le premier garçon à avoir brisé le cœur d’Ana. Dix-sept ans plus tard, il réapparaît dans sa vie. Ana Adolescente refuse d’ouvrir la porte. Que veut Ana Adulte ?

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Mention spéciale court-métrage : Zepo de César Díaz Meléndez (3 min)

Il y a longtemps, un jour d’hiver, une petite fille est sortie chercher du bois. Elle s’est trop éloignée de la maison et a découvert une trace de sang… qu’elle a suivie. Un court-métrage d’animation où le sable jeté sur du verre prend forme

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Meilleur Nouveau Réalisateur, décerné par le Jury Étudiant : Arturo Ruiz pour son film El Destierro

Teo est un jeune séminariste pieux et rangé, envoyé en temps de guerre dans un poste de garde de fortune. Son binôme Silverio est un paysan au caractère bien différent. Avec des conditions de vie rudes, ce huis clos au milieu de l’immensité blanche va devenir étouffant. Tout est bouleversé quand Silverio recueille une jeune femme russe et communiste, gravement blessée…

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Prix du Public : A Cambio de nada
Les autres longs-métrages de la compétition officielle : Las altas presiones d’Ángel Santos, El camí més llarg per tornar a casa de Sergi Perez et Las ovejas no pierden el tren d’Álvaro Fernández Armero

Reprise des films primés le dimanche 11 octobre à la Cinémathèque de Toulouse et au cinéma ABC. Désolé, je ne peux pas les communiquer, ce n’est affiché ni sur le compte Facebook ni sur le site officiel du Festival… C’est un peu dommage…

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