To write love on her arms
États-Unis : 2012
Titre original : –
Réalisateur : Nathan Frankowski, Kate King Lynch
Scénario : Nathan Frankowski
Acteurs : Kat Dennings, Chad Michael Murray, Rupert Friend
Distributeur : Sony Pictures Home Entertainment (VOD)
Durée : 1h38
Genre : Drame, Biopic
Date de sortie VOD : 20 mai 2015
Un biopic sur l’auteure Renée Yohe, à l’origine malgré elle de la création du mouvement « To write love on her arms », et son combat contre la drogue et la dépression…
Le film
[3,5/5]
Des films traitant de l’addiction aux drogues dures ou du difficile retour à la vie réelle après la cure de désintox, le cinéma nous en propose de façon régulière depuis des décennies. Même avant l’instauration du code Hays aux Etats-Unis, on avait déjà vu dans les salles obscures différentes trajectoires contrariées de toxicos, au point qu’il s’agisse maintenant d’un genre bien connu des cinéphiles. Souvent, les metteurs en scène optent d’ailleurs pour le choc et les séquences marquantes, histoire de bien faire comprendre au spectateur que la drogue, c’est vraiment de la merde. On pense notamment à Trainspotting et sa séquence du bébé, ou encore à Requiem for a dream, deux uppercuts filmiques qui auront profondément marqué les mémoires sur le sujet.
To write love on her arms prend quant à lui le parti d’évoquer une vie d’excès, marquée par les traumatismes et la violence, sans passer par la case « choc ». De la « première » vie de Renée Yohe, on ne verra finalement à l’écran que des fantasmes enfantins, des terreurs nocturnes ou des mises en scène symboliques volontiers bondieusardes, mais également souvent brillantes d’un point de vue formel (toutes les séquences « oniriques » sont vraiment puissamment orchestrées), le reste étant relégué au hors-champ et au non-dit. Écrit et réalisé par Nathan Frankowski, To write love on her arms nous donne donc l’impression d’être un « gentil » film, pas vraiment là pour nous remuer dans nos fauteuils (et donc forcément un peu inoffensif) mais plein de bonne volonté, nous détaillant la création d’une gentille association, avec que des gentilles personnes dans la vie incarnées par de gentils acteurs. Rien ne dépasse, tout est carré, les acteurs font le taf (en particulier Kat Dennings, parfaite dans le rôle de la paumée de service), et le message concernant l’association TWLOHA passe bel et bien. Mais la principale question est : que restera-t-il du film dans la mémoire du spectateur dans deux ans, cinq ans, dix ans ?
Une exclusivité VOD
To write love on her arms est disponible uniquement en VOD et téléchargement définitif dans la collection OVNI (« Objets VOD Non Identifiés ») de Sony Pictures Home Entertainment.
Nous proposant des films inédits depuis 2014, la collection OVNI permet aux cinéphages de rattraper des films de tous les genres, non sortis dans les salles obscures mais dont la qualité n’a le plus souvent rien à voir avec le tout venant du DTV. Une initiative dans l’air du temps, surfant sur la large vague de dématérialisation du Cinéma en général, qui permettra aux curieux de découvrir des films moins connus ou ayant fait le buzz sur le Net sans forcément passer par la case « import ».
Les films sont disponibles en VOD et téléchargement définitif sur Vidéo-à-la-demande d’Orange, Google Play, MyTF1VOD, la Box SFR, Xbox Vidéo et Playstation Store.