Echo
Etats-Unis : 2014
Titre original : Earth to Echo
Réalisateur : Dave Green
Scénario : Henry Gayden, Andrew Panay
Acteurs : Teo Halm, Brian Bradley, Reese Hartwig
Distribution : Metropolitan FilmExport
Durée : 1h31
Genre : Comédie, Aventures, Science-fiction
Date de sortie : 30 juillet 2014
Note : 1,5/5
Synopsis : Tuck, Munch et Alex, trois adolescents amis depuis des années vont bientôt être séparés à cause de la construction d’une autoroute qui va passer au milieu de leur quartier. Pour leur dernière nuit ensemble, ils vont traquer la source des appels mystérieux qui dérèglent leurs portables et découvrir que les ouvriers chargés des travaux suspects sont en réalité des agents du gouvernement à la recherche d’un vaisseau extraterrestre.
Le réalisateur Dave Green et son scénariste Henry Gayden lorgnent clairement sur le passé prestigieux du cinéma de bandes d’adolescents des années 80 de Stand by me à Explorers en passant par Les Goonies et évidemment E.T. du maître du genre Steven Spielberg, cité clairement avec ses enfants à vélo, un extraterrestre qui veut rentrer chez lui et des adultes aux noirs desseins.
Lost foutage
Le résultat est nettement inférieur à ces glorieux prédécesseurs et se révèle moins riche en suspense dramatique. Après Super 8 de J.J.Abrams, la nostalgie du cinéma grand public des années 80 frappe encore mais avec un éclairage moderne avec le procédé du found footage comme dans Le Projet Blair Witch ou Cloverfield. La caméra fait donc partie prenante de l’action et les images récoltées sans interruption par Tuck, le meneur du groupe, sont postées sur youtube. Cet outil de mise en scène censé apporter de l’énergie la réduit à néant avec des commentaires omniprésents de l’un des protagonistes principaux, créant ainsi une distance avec lui et ses camarades, même s’ils sont eux un peu mieux caractérisés.
Quat’zamis crédibles
Alex, l’enfant adopté en quête d’identité dont le sentiment de solitude le rapproche de Echo et Munch, à la maladresse amusant interprété par Reese C. Hartwig (frère de Ryan Hartwig vu dans The Agression Scale) qui s’empêtre piteusement dans chacun de ses mensonges mais se montre capable de courage inattendu, même pour lui. Les trois acteurs fonctionnent bien ensemble mais cela ne suffit pas. La jolie Ella Wahlestedt aux faux airs de Elle Fanning va apporter une touche féminine lorsqu’elle va les rejoindre dans leur virée nocturne. Seul adulte connu, Jason Gray-Stanford, ex inspecteur gaffeur Disher dans la série Monk est à la tête de l’équipe qui poursuit l’étrange créature fragile (à l’apparence peu originale là encore et peu attachant) qui veut rentrer sur sa planète.
Résumé
Un long-métrage qui joue avec la cinéphilie de notre enfance mais manque sincèrement de cœur à l’inverse de ses aînés, plombé par l’artifice inutile du found footage.