La seconde saison de Downton Abbey s’ouvre avec un épisode dense mais solide. En outre, l’indéniable qualité scénaristique de la série est toujours présente et laisse présager un deuxième acte tout aussi addictif que le précédent.
La 1re guerre mondiale fait rage et apporte, avec elle, son lot de changements sur Downton. Tandis que Matthew (Dan Stevens) combat dans les tranchées de la bataille de la Somme, les Crawley restés au château aident les soldats blessés. Ainsi, Downton est transformé, non sans mal, en maison de convalescence. Si Edith (Laura Carmichael) et Sybil (Jessica Brown Findlay) trouve là le moyen de donner une utilité à leur existence, Cora (Elisabeth McGovern) et Violet (Maggie Smith) peinent à abandonner leur confort. Seule Mary (Michelle Dockery), effondrée par sa rupture avec Matthew, semble se désintéresser des drames qui l’entourent.
Downton Abbey revient pour cette seconde saison sous forme d’épisode marathon de deux heures. Les américains ayant choisi de fusionner les deux premiers épisodes de la diffusion anglaise pour créer cette ouverture de saison. Il n’en est que mieux puisque la série au succès inattendu continue de nous passionner. Et c’est avec une ferveur intacte que nous suivons les aventures de ses -nombreux- protagonistes. Si les changements inéluctables amenés par la guerre apportent quelques situations cocasses réussies (mention spéciale à l’excellente Maggie Smith), l’introduction de nouveau personnage -Ethel, la nouvelle femme de chambre- n’enchante guère.
Ce premier épisode est surtout l’opportunité de retrouver notre couple infernal et parfait Mary et Matthew, au bras d’autres personnes quoique toujours épris l’un de l’autre -l’incroyable et frustrante scène de la gare en est le parfait exemple -, et de se replonger dans l’histoire d’amour impossible d’Anna (Johanne Froggatt) et de Mr. Bates (Brendan Coyle).
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