Deauville, épisode 3 !

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Mardi 3 septembre. Plutôt que de commencer la journée ciné avec un film de la compèt sensé se dérouler dans le métro entièrement et qui ne m’inspire forcément pas trop confiance, je décide d’opter pour le plaisir coupable de revoir Armageddon sur grand écran. 2h30 plus tard et d’après les mauvais échos du film Stand clear of the closing doors que j’ai eu, j’ai bien fait je crois…

La chanson d’Aerosmith dans la tête pour la journée, le bagel du midi avalé en plein soleil, j’enchaîne sur le film de compétition de 15h: Short Term 12 du réalisateur Hawaïen Destin Cretton. Une heure et demie après, première standing ovation du festival pour le film, et premières larmes et premier coup de coeur pour moi. Short term 12 raconte avec une simplicité touchante la vie d’un foyer de jeunes en difficultés et le quotidien de leurs éducateurs. Plein de poésie, de moments drôles et émouvants mais aussi parfois des moments difficiles, le film semble faire l’unanimité. Le réalisateur, lui-même ancien éducateur dans des foyers maîtrise son histoire et a un sens parfait du timing et de la gestion de ses personnages. Un film authentique et marquant. Même si l’ensemble se révèle assez prévisible, le public rentre très facilement dans l’histoire sans jamais en ressortir. Sans aucun doute, on peut parier sur un prix pour le film

Destin Cretton, réalisateur de Short term 12
Destin Cretton, réalisateur de Short Term 12

Puis, il est temps d’aller écrire un peu pour vous cher public, et de se préparer pour la cérémonie du soir. Entre temps, j’interviens en direct sur la webradio Séance Radio pour leur émission « La grande séance » et donner mes impressions sur le festival. Avec tout ça, il est déjà 20h, direction le CID. Avant l’hommage à la productrice Gale Anne Hurd, Deauville remet le prix littéraire Lucien Barrière à l’auteur Richard Ford pour « Canada ».

Richard Ford, lauréat et auteur de "Canada"
Richard Ford, lauréat et auteur de « Canada »

Vient alors le moment de l’hommage attendu, présenté par le réalisateur Jan Kounen. Il déclarera son admiration à la productrice à succès de films cultes comme la trilogie Terminator, Abyss, Aliens ou encore The Punisher et Armageddon. Et on le comprend. Une carrière pareil, ça fait rêver. Lorsque la productrice monte sur scène, elle se lancera pourtant dans un discours très juste et très féministe sur ce métier de l’ombre en dédiant son prix à la première femme productrice de l’histoire. Elle remerciera également Deauville de l’accueillir depuis des années avec ses films et partira en toute simplicité, son prix à la main et le sourire aux lèvres.

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La soirée se terminera par la projection de Very Good girls, produit par Gale, avec un casting alléchant dont font partie entre autres Demi Moore, Dakota Fanning et Elizabeth Olsen. Malheureusement, ce film qui commençait plutôt bien ne fera pas l’unanimité dans la salle, la faute surement à une histoire lente et sans trop d’intérêt sur deux amies lycéennes qui tombent amoureuses d’un jeune garçon sur la plage. Je préfère encore regarder un épisode de Gossip Girl mais le film passe tout de même pas trop mal.

En sortant, je retrouve mes colocataires et un ami journaliste chez Métro, Mehdi des Cinévores et nous mangeons un morceau en papotant du festival, et des particularités des stars en interviews. Et il y a de quoi dire ! Puis vient le temps de dormir quelques heures avant de recommencer un nouveau jour à Deauville qui je l’espère sera aussi bon que celui-ci. Un film parviendra-t-il a détrôner Short Term 12 dans mon coeur? Vous le saurez au prochain épisode…

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