Dimanche 1er septembre, ce 39ème festival de Deauville commence enfin pour l’équipe de Critique-Film ! Après les abandons de Nicolas, Claudine et Julien, il ne reste plus que moi pour fouler les planches de la capitale normande du cinéma pendant une semaine. Le coeur en peine, j’accepte quand même cette mission…
En arrivant le dimanche, j’ai donc loupé une semble-t-il très émouvante cérémonie d’ouverture présidée par Vincent Lindon, ainsi que la projection de Ma vie avec Liberace dont vous pouvez déjà retrouver la critique ici. J’ai également loupé les sourires de Steven Soderbergh et de Michael Douglas qui semble enfin avoir retrouvé la forme. Je suis aussi passée à côté de la superbe Cate Blanchett dont l’allure angélique fait pourtant encore parler les festivaliers 2 jours après. Mais c’est le jeu ma pauvre lucette, ce qui arrive après me fera vite oublier cette déconvenue.
Bref, pas de temps à perdre en larmoiements, je cours récupérer mon accréditation presse et me dirige tout de suite vers l’attraction du jour: la conférence de presse de White House Down en présence de Roland Emmerich, Jamie Foxx et Channing Tatum. Le public, avant tout féminin, s’agglutine derrière les vitres pour tenter d’apercevoir les deux playboys qui se prêteront au jeu des photographes. S’en suivra une conférence pleine d’humour où la complicité entre les deux acteurs ressortira, tout comme l’humour de Jamie Foxx plus déchaîné que jamais.
On y apprendra que Magic Mike 2 est bien en court d’écriture et que Mr Tatum compte bien commencer à tourner l’année prochaine à cette période. Mister Fox quant à lui racontera le plaisir qu’il a eu à s’approprier le personnage d’Electro pour le prochain Amazing Spiderman 2 et révélera également que plus jeune, il rêvait d’être Will Smith. Mais ça, c’était avant… En attendant, Emmerich rassure le public en précisant que même si il fait sauter la Maison Blanche pour la 3ème fois dans un film, il n’a rien contre le gouvernement américain. Ouf !
Puis c’est l’heure d’entamer le « vrai » festival avec un premier film en compétition: Sherif Jackson des jumeaux fous Logan et Noah Miller. Porté par un Ed Harris hilarant et original, ainsi que par un Jason Isaacs toujours aussi prenant dans un rôle de prophète-tueur, le film plutôt violent expose de bonnes idées dans une sorte de western pourtant décousu et au rythme particulier.
A peine le temps de se remettre que les projections s’enchaînent avec Wrong Cops du frenchy Quentin Dupieux. De retour à Deauville un an après « Wrong« , le réalisateur retrouve Eric Judor dans un film toujours aussi fou et absurde au son de musique électro composée par ses soins. N’étant pas une grande fan de son univers à la base, ce Wrong Cops ne m’aura pas plus convaincue que cela malgré quelques scènes très drôles et un Marilyn Manson à contre emploi.
19h30 et voilà déjà l’heure tant attendue du tapis rouge avec l’équipe de White House Down de retour pour présenter le film au public (et à Régine aperçue dans la salle, il fallait le souligner…). Après un petit show musical et dansant organisé par les deux acteurs afin de réveiller le public, le film commence. Plus de 2h après, la salle semble plutôt convaincue par un film vite oubliable mais au fort capital sympathie. Le duo d’acteurs fonctionne à merveille dans un long métrage qui sent bon les années 90 et Independence Day, malgré des effets spéciaux au rabais qui gâchent le plaisir de cette histoire convenue mais divertissante.
La journée s’achève déjà alors que Deauville se prépare à accueillir dès demain Nicolas Cage, avec ou sans moumoute. Suspense, vous le saurez… au prochain épisode !