Critiques Express : Petits contes sous l’océan

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Petits contes sous l’océan

France : 2024
Titre original : –
Réalisation : Anastasiya Sokolova, Jakub Kouřil, Ursula Ulmi, Aliona Baranova, Lena von Döhren, Eva Rust
Scénario : Anastasiya Sokolova, Jakub Kouřil, Ursula Ulmi, Aliona Baranova, Lena von Döhren, Eva Rust
Distribution : Les films du préau
Durée : 0h49
Genre : Animation, Famille
Date de sortie : 18 septembre 2024

3/5

Synopsis : Un programme pour plonger dans les mondes marins… Partez sur les traces d’un célèbre marin, découvrez d’incroyables légendes insulaires, explorez des univers aquatiques merveilleux, vibrez au son de l’océan et faites des rencontres étonnantes à travers ces contes. Un véritable voyage en immersion pour les petits comme les grands !

 

Il est toujours délicat de s’ériger critique de films destinés à des enfants dont l’âge est compris entre 3 et 6 ans lorsqu’on a dépassé cet âge depuis très, très longtemps. Il est parfois possible de le faire après avoir vu ces films en compagnie d’un ou de plusieurs enfants de cet âge : ça aide ! Ça aide à voir ce qu’ils comprennent, ce qu’ils apprécient, ce qui les fait rire, ce qui leur fait peur. Mais, face à ces 5 films, tous sur le thème de la mer, tous d’une durée inférieure à 10 minutes pour une durée totale de 39 minutes, quel jugement peut porter un adulte sans accompagnement ? Une certitude : il peut s’émerveiller face au 3ème film intitulé Idodo, réalisé par Ursula Ulmi, une native de Papouasie-Nouvelle-Guinée, dorénavant installée en Suisse et qui s’est inspirée d’un conte populaire de son pays de naissance : contemplant les poissons du récif, un petit garçon interroge son grand-père sur la provenance de leurs magnifiques couleurs. Le grand-père lui raconte alors une merveilleuse légende. L’histoire est belle et, esthétiquement, c’est somptueux !

Face à cette pépite, par ailleurs le seul film à être dialogué (en français, rassurons les parents), les quatre autres films, sans démériter pour autant, ne peuvent que souffrir de la comparaison, que ce soit au niveau de l’esthétique ou de l’intérêt de l’histoire. Toutefois, si cela se trouve, l’avis d’un spectateur de 4 ans sera peut-être totalement différent. Le premier, Le saut du pingouin, nous vient de Russie et il met en avant les vertus de l’entraide ; le second, Le petit Cousteau, est tchèque et il raconte la rencontre d’un petit fan du Commandant Cousteau avec son idole ; le quatrième, Le marin et la feuille, est tchèque lui aussi, et il évoque les états d’âme d’un homme qui ne cesse de bourlinguer sans rentrer chez lui ; le cinquième et dernier, Le hareng, est suisse et nous parle d’un petit hareng qui, suite à l’attaque d’une mouette, a perdu le contact avec son banc. Là aussi, l’amitié et l’entraide sont mises en valeur, avec l’aide de la musique.

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