MaXXXine
USA 2024
Réalisateur: Ti West
Scénaristes: Ti West
Casting: Mia Goth ; Elizabeth Debicki ; Kevin Bacon
Distributeur: Universal Pictures International france
Genre : Epouvante-Horreur
Durée : 1h43 min
Date de sortie (FR): 31 Juillet 2024
3/5
Je n’ai, à ce jour, pas vu les deux premiers opus de la trilogie de Ti West. je découvre ainsi Maxxxine vierge de certaines références, bien que je me sois senti en terrain bien connu.
Synopsis : À Los Angeles dans les années 80, Maxine Minx, une star de films pour adultes et aspirante actrice, obtient finalement le rôle tant espéré. Mais lorsqu’un mystérieux tueur traque les starlettes d’Hollywood, des indices sanglants menacent de dévoiler le sombre passé de Maxine.
Il faut d’abord dire que c’est un plaisir de Slasher bien stupide et régressif que ce Maxxxine qui n’hésite pas à à naviguer dans des codes scénaristiques bien connus. De nombreux motifs empruntés à droite, à gauche, jusqu’à réfugier son héroïne, le temps d’une course poursuite, dans la maison du Psychose d’Hitchcock. L’originalité est ici à chercher dans une liberté de mélange, de rythme et de combinaison, sans la moindre pudeur, de ce plaisir VHS qui ne se cache même pas.
En suivant la route de Maxxine vers une gloire hollywoodienne aussi tentante que dangereuse, l’on aurait tort d’y chercher un propos sur l’industrie pornographique, la violence ou l’exploitation du corps. Non, c’est beaucoup plus bête que ça.
Je doute du plaisir qu’on peut prendre au film si on ne vibre pas avec ses évocations et clins d’oeil. Mais quelque chose me dit qu’on touche suffisamment à une pop culture “digérée” en quelque sorte, pour que le film trouve tout juste son identité sans se limiter à l’hommage.
ll me semble en tout cas que le film démontre, si c’était nécessaire, que le fluo n’a pas dit son dernier mot.
Conclusion
C’est un sentiment comblé bien qu’un peu coupable de ce plaisir de “genre”, traité avec une naïveté adolescente. La proposition de Maxxxine en elle-même est légère pour ne pas dire anecdotique, au-delà de son pari esthétique. Elle a l’avantage de ne pas se prendre une seconde au sérieux.
