Critique Express : Motel Destino

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Motel Destino

Brésil : 2024
Titre original : –
Réalisation : Karim Aïnouz
Scénario : Karim Aïnouz, Wislan Esmeraldo, Maurício Zacharias
Interprètes : Iago Xavier, Nataly Rocha, Fábio Assunção
Distribution : Tandem
Durée : 1h55
Genre : Drame, Thriller
Date de sortie : 25 décembre 2024

1/5

Synopsis : Ceará, côte nord-est du Brésil. 30 degrés toute l’année. Chaque nuit, au Motel Destino, se jouent à l’ombre des regards de dangereux jeux de désir, de pouvoir et de violence. Un soir, l’arrivée du jeune Heraldo vient troubler les règles du motel.

Le fait d’avoir appartenu à la sélection concourant à Cannes pour la Palme d’or est-il forcément un gage de qualité ? (Malheureusement,) La réponse est négative et ce nouveau film de Karim Aïnouz en apporte une nouvelle preuve. Ce réalisateur brésilien est devenu un habitué de la sélection cannoise sans pour autant réellement convaincre les jurys et les cinéphiles. Reparti bredouille de la Croisette, il serait très surprenant que Motel Destino arrive à enchanter un grand nombre de spectateurs. On est là face à une espèce de remake officieux et médiocre des 4 films adaptés de Le Facteur sonne toujours deux fois, le roman de James Mallahan Cain publié en 1934 : les 2 films ayant le même titre que le roman, celui de Tay Garnett et celui de Bob Rafelson, plus Le Dernier Tournant de Pierre Chenal et Les amants diaboliques de Luchino Visconti.

C’est à Fortaleza, la capitale de l’état de Ceará, sur la côte nord-est du Brésil, qu’est né Karim Aïnouz et il a eu envie d’y revenir après 10 années passées à l’étranger. Cela explique que l’action de Motel Destino se déroule dans cet état, un endroit où, parait-il, il fait 30 degrés toute l’année.  Le motel dont il est question, tenu par Dayana et Elias, est un endroit guère reluisant destiné aux activités sexuelles, qu’elles soient tarifées ou adultérines. Heraldo, Un beau jeune homme, venu s’y réfugier pour échapper à une bande qui le menace, y travaille comme homme à tout faire. Vous aurez tout de suite compris que l’expression « à tout faire » comprend le fait de devenir l’amant de Dayana, laquelle en a ras la casquette d’Elias, au point de … .La suite est tout à fait prévisible et elle se passe dans un mélange de glauque et de sordide noyé dans des dialogues d’une grande médiocrité et dans des effets de couleur totalement gratuits allant du rouge au bleu en passant par le vert.

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