Critique Express : Les femmes au balcon

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Les femmes au balcon

France : 2024
Titre original : –
Réalisation : Noémie Merlant
Scénario : Noémie Merlant, Céline Sciamma
Interprètes : Souheila Yacoub, Sanda Codreanu, Noémie Merlant
Distribution : Tandem
Durée : 1h43
Genre : Comédie, Fantastique, Horreur, Gore
Date de sortie : 11 décembre 2024

1/5

Synopsis : Trois femmes, dans un appartement à Marseille en pleine canicule. En face, leur mystérieux voisin, objet de tous les fantasmes. Elles se retrouvent coincées dans une affaire terrifiante et délirante avec comme seule quête, leur liberté.

Il serait très mal venu de nier à Noémie Merlant le droit de réaliser un film qui vilipende la culture du viol, y compris le viol conjugal, qui s’attaque à la masculinité toxique, qui met en valeur la sororité et qui montre des femmes qui n’auraient plus besoin des hommes (quand bien même il peut leur arriver de flasher sur certains d’entre eux !). Toutefois, de leur côté, les spectateurs sont parfaitement en droit de ne pas apprécier les choix qu’elle a faits en matière de réalisation : un mélange de gore, de film d’horreur, de comédie vulgaire et de fantastique à 2 balles. Pour son 2ème long métrage en tant que réalisatrice, 3 ans après Mi iubita mon amour, Noémie Merlant a installé sa caméra à Marseille, alors que règne une intense canicule qui amène curieusement tout le monde sur les balcons, fenêtres et volets ouverts (Dans le sud de la France, quand il fait très chaud, les gens ont plutôt tendance à fermer les volets et les fenêtres et à rester au frais à l’intérieur de leur domicile !). Après, entre autres, Titane de Julia Ducournau et avant Planète B de Aude Léa Rapin (qui va sortir le 25 décembre), nous voici une fois de plus face à un film réalisé par une femme qui s’évertue à reprendre ce qu’il y a de pire dans le cinéma masculin. Les réalisatrices ont parfaitement le droit d’être médiocres, même sur des sujets qui leur tiennent à cœur. Les spectateurs ont parfaitement le droit de préférer les films que, rien que cette année, sur des thèmes proches de celui de Les femmes au balcon, nous ont proposés  Marta Savina (Primadonna), Sabrina Mouchi (Ça arrive) et Icíar Bollaín (L’affaire Nevenka).

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