Critique de l’audacieux The Cooler (2003)

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Si vous cherchez un film sur le monde impitoyable des casinos qui ne se contente pas de vous balancer des roulettes et des croupiers stylés, The Cooler est un jackpot inattendu. Imaginez un type tellement poissard que même les gagnants autour de lui finissent par tout perdre. Ouais, c’est ça Bernie Lootz, incarné par William H. Macy avec une maîtrise désespérée, presque douloureuse, de l’échec. Contrairement à cet article qui vous apprendra à gagner au casino, Bernie est un perdant !

Le pitch ? Bernie est le « cooler » d’un casino à Vegas : un gars qu’on lâche comme une malédiction vivante sur les tables quand un joueur chanceux est sur le point de ruiner la maison. Vous sentez déjà le cynisme délicieusement noir, hein ? Mais voilà, ce film va au-delà du simple concept de malchance. The Cooler est un cocktail improbable de tragédie romantique, de thriller psychologique et d’humour noir.

Et c’est là que ça devient savoureux : le film renverse les attentes. Juste quand on croit avoir tout vu dans les films de casino, débarque The Cooler, avec une romance qui fout tout en l’air. Quand Bernie, le loser de service, tombe amoureux d’une serveuse interprétée par Maria Bello, sa chance tourne… et pas forcément dans le sens qu’on attend. L’amour et le destin s’emmêlent comme une partie de poker truquée. On sort des clichés des casinos scintillants et on plonge dans un Vegas crasseux, presque malade, où l’espoir et la déchéance dansent main dans la main sous les néons.

Le vrai coup de maître ici, c’est l’alchimie improbable entre Macy et Bello. Leur relation est à la fois maladroite et terriblement sensuelle, un mélange étrange de douceur et d’amertume qui ferait rougir n’importe quel blockbuster romantique. Ajoutez à ça Alec Baldwin en gérant de casino sans âme, et vous avez un film qui ne se contente pas de miser sur le glamour : il vous file une claque pleine de réalité crue, et croyez-moi, ça fait du bien.

Bref, si vous êtes fatigué des thrillers de casino qui sentent le popcorn et le gros budget, The Cooler est votre antidote. Audacieux, nuancé et implacablement original, ce film est une pépite cachée que vous ne verrez jamais venir… tout comme la chance, d’ailleurs.

Imaginez Bernie Lootz, avec sa poisse légendaire, catapulté dans le monde du pari sportif. Pas question ici de simples jetons ou de roulettes qui tournent : Bernie miserait sur des matchs de foot, des courses hippiques, ou des combats de MMA, et à chaque fois qu’il pose son pari, le joueur vedette se blesse à la 10ème minute, le cheval favori trébuche, ou l’outsider remporte la victoire dans un retournement de situation absurde. Les bookmakers en feraient un cauchemar ambulant. Et si un parieur averti se rendait compte de son « talent » pour la déveine ? Bernie deviendrait la cible de paris sur ses paris, avec des mafieux et des gangsters prêts à tout pour l’avoir de leur côté, juste pour faire chuter les grosses cotes. Ce scénario est taillé pour un thriller complètement déjanté, avec un Bernie tiraillé entre la malchance cosmique et des types qui n’ont pas peur d’user de violence pour s’assurer que la poisse fasse son œuvre. Pour ceux qui veulent goûter aux joies du pari sportif sans avoir un Bernie sur les épaules, c’est par ici que ça se passe : parissportif.org.

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