Chromosome 3
Canada : 1979
Titre original : The Brood
Réalisateur : David Cronenberg
Scénario : David Cronenberg
Acteurs : Oliver Reed, Samantha Eggar, Art Hindle
Production : Mutual Productions Ltd
Durée : 1h32
Genre : Horreur
Date de sortie : 10 octobre 1979
Note : 3,5/5
Chromosome 3 est le quatrième long métrage de David Cronenberg (Frissons). Il s’agit d’un film d’épouvante qui traite des méfaits de la psychanalyse, de la folie et de la mutation organique. Tout un programme.
Synopsis : Un psychiatre invente une thérapie révolutionnaire qu’il applique à ses malades. Il n’avait pas prévu les effets secondaires, particulièrement destructeurs…
Dès l’entame du film, l’atmosphère est étrange et place le spectateur dans un sentiment de malaise qui perdurera durant 1h30. Cronenberg nous propose une critique de la psychanalyse à travers un psychologue proche du gourou d’une secte qui soigne ses patients d’une bien étrange manière. Parmi ses patients se trouve Nola Carveth, une mère de famille soumise à la dépression, qui est séparée de son mari Franck et de sa petite fille Candice. Et c’est Franck le personnage principal que nous allons suivre durant tout le film et à qui d’étranges événements vont arriver.
On ne nous explique jamais toute l’histoire mais des petits indices sont habillement semés dans le script. Ainsi Cronenberg réussit à capter l’attention du spectateur qui désire découvrir la vérité. Les scènes véritablement horrifiques sont peu nombreuses : on en notera 4. Mais il faut bien avouer que la gestion de la caméra dans ces scènes empêche le spectateur de tout voir et rend les choses encore plus effrayantes. Entre ces scènes, la tension monte progressivement jusqu’au dénouement final incroyable dans lequel Cronenberg nous offre une scène monumentale en matière de tension et de frayeur. Une chose est sûre, on n’oubliera pas les enfants démoniaques aux visages monstrueux qui nous font trembler tout au long du film.
Le film date de 1979 et les effets spéciaux ont forcement vieilli. Mais grâce à une réalisation minimaliste, 30 ans après, le film fonctionne à merveille et les fans d’épouvante trouveront là toute les clés d’un bon film d’horreur. Le gros point faible de ce long métrage réside dans le jeu des acteurs, un jeu limité. Seule Samantha Eggar est terrifiante dans le rôle de la mère des monstres aux visages diaboliques. Un casting bien pauvre qui aurait mérité plus de travail car il nuit grandement au résultat final.
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