Cannes 70 : caméra d’or, l’avoir… ou pas
70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des...
Elefante Blanco
Le "bidonville de la Vierge" dans la banlieue de Buenos Aires. Julian et Nicolas, deux prêtres et amis de longue date, œuvrent pour aider la population. Julian se sert de ses relations politiques pour superviser la construction d'un hôpital. Nicolas le rejoint après l'échec d'un projet qu'il menait dans la jungle, où des forces paramilitaires ont assassiné les habitants. Profondément choqué, il trouve un peu de réconfort auprès de Luciana, une jeune assistante sociale, athée et séduisante. Alors que la foi de Nicolas s'ébranle, les tensions et la violence entre les cartels dans le bidonville augmentent. Quand le ministère ordonne l'arrêt des travaux pour l'hôpital, c'est l'étincelle qui met le feu aux poudres.
Cannes 70 : des scandales petits et grands
70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des...
Critique : Les Anarchistes
Si l'on peut juger de la qualité d'un film à l'aune de sa narration alors nul doute que Les Anarchistes constituerait un excellent film. En effet, dès les premières minutes, le réalisateur, dont c'est le deuxième film, parvient à trouver une efficacité dans le déroulement du récit évoquant les meilleures heures du cinéma de série-b américain, ces petits films réalisés à la chaîne, parfois en un laps de temps record, et dont l'histoire ne s'encombre pas d'éléments superflus
Critique : Sils Maria
Cette année, la sélection officielle du Festival de Cannes présentait deux films se déroulant dans le milieu du cinéma :Maps To The Stars de David Cronenberg et Sils Maria d'Olivier Assayas. A la charge vulgaire et caricaturale du canadien répond un film d'une grande subtilité de la part du réalisateur français, un film remarquablement servi par deux comédiennes au sommet de leur art.
Berlinale 2019 : La Femme des steppes le flic et l’œuf
Après avoir traversé stoïquement un long désert de films aux sujets tortueux et au style plus ou moins plaisant en ce début du 69ème Festival de Berlin, nous avons enfin été récompensés pour notre assiduité toute relative avec notre premier coup de cœur de la compétition. En effet, l'invité attitré du festival Wang Quan'an, Ours d'or en 2007 pour Le Mariage de Tuya et prix du scénario trois ans plus tard grâce à Apart together, y a fait son grand retour avec Öndög.
FEFFS 2015 jour 1 : L’Enfer vert et Joe Dante
Vendredi 18 septembre et un peu samedi 19 aussi...
Toc Toc Toc qui est là c'est les p'tites salopes, Toc Toc Toc qui est là...
Berlinale 2017 : Lettres d’un homme mort
Révélé à la Semaine de la Critique à Cannes en mai 1987 où il avait fait sensation un peu plus d'un an après la catastrophe de Tchernobyl, Lettres d'un homme mort de Konstantin Lopouchanski s'est un peu fait oublier. Séance de rattrapage à la Berlinale 2017 dans la rétrospective Futur Imparfait pour ce film ambitieux, que l'on peut considérer comme le tout premier film de la Perestroïka et l'une de ces très grandes oeuvres de cinéma méconnues que l'on (re)découvre par hasard au sein d'un Festival curieux de ne pas oublier le cinéma du passé tout en soutenant celui du présent.
Etrange Festival 2016 : The Neighbor
Les séries-b d’horreur « états-uniennes » contemporaines se suivent et se ressemblent. Triste constat que celui appliqué aux films visionnés à l’Etrange Festival 2016. Pourtant, l’originalité, de nos jours, n’est plus ce qui importe vraiment. Récemment, les meilleures œuvres lorgnant vers la série b ne brillaient guère par leur aspect inédit mais bien par leur manière à traiter le sujet, ou l’histoire, en question. Pourtant, Marcus Dunstan, loin d’être un incompétent, a débuté de fort belle manière avec The Collector, film d’horreur au budget modeste mais pourvu d’une maîtrise formelle impressionnante pour une œuvre liminaire. En dépit de ce coup d’éclat, Dunstan s’est également fait remarqué par son « talent », fort médiocre, de scénariste : Saw 6 et Saw 7, Piranhas 3DD (la suite du Aja)... Des films forts peu subtils, plutôt un brin racoleurs et putassiers. C’est donc avec des attentes mitigées que j’entrai en salle 300 du forum des images afin de découvrir The Neighbor.
Berlinale 2019 : Synonymes
Il est désormais l'heure pour nous de faire nos adieux à cette 69ème édition du Festival de Berlin, puisque nous reprendrons le chemin du retour à Paris dès demain. Pour être sincère, notre chère ville d'adoption commençait à nous manquer, puisque nous la préférons toujours largement à la métropole allemande, aussi grande que froide.
Cannes 2018 : Les confins du monde
La Guerre du Vietnam a été une source d'inspiration conséquente pour de nombreux réalisateurs américains, et pas des moindres. D'ailleurs, le conflit est accompagné dans l'inconscient collectif par d'innombrables images clés, télévisuelles comme cinématographiques. Pour autant, les 20 ans d'intervention principalement nord-américaine sont la continuation de la Guerre d'Indochine, qui elle s'éternisa aussi, pendant près de 10 ans - mais semble être un sujet presque tabou au cinéma. Il faut dire que nous seulement la France y a un rôle peu glorieux, comme dans les autres guerres de décolonisations (lesquelles ne sont souvent appelées "guerre" qu'à demi-mot, aujourd'hui encore), mais de plus le conflit, lointain et seulement composé de volontaires, intéressait assez peu une France qui venait à peine de sortir d'une guerre ... Le film de Guillaume Nicloux, lui, ne prend pas des pincettes et nous plonge en plein Indochine, après une offensive éclair japonaise sur le nord du pays, où nous retrouvons un sombre soldat français ...
Critique : Notre petite sœur
De tous les films de Hirokazu Koreeda, "Notre petite sœur", grâce à un montage proche de la perfection et à un casting de jeunes actrices particulièrement talentueuses, est sans doute le plus abouti, celui qui dégage le plus d'émotion, celui qui se rapproche le plus des chefs d'œuvre de Yasujiro Ozu.