Critique : Saint Laurent (beaucoup pour)
Quelques mois à peine après l'autre biographie du célèbre couturier signée Jalil Lespert avec Pierre Niney dans le rôle-titre et Guillaume Gallienne dans celui de son mécène et compagnon Pierre Bergé, Bertrand Bonello signe une biographie non officielle en attribuant les mêmes rôles à Gaspard Ulliel et Jérémie Rénier.
Critique : Snow Therapy
Dans la mesure où le film est suédois et son sujet le couple, on ne peut s'empêcher d'y voir, toutes proportions gardées, la version 2.0 d'un film qu'aurait pu réaliser Ingmar Bergman. Il est d'autant plus dommage que ce film dont le sujet est donc à la fois très intéressant et très actuel soit entaché par un certain nombre de longueurs inutiles.
Cannes 2014 : Whiplash
Whiplash est comme son titre l'indique, un coup de fouet administré par un réalisateur doué, accompagné par deux grands acteurs qui se livrent à un duel inoubliable : Miles Teller en batteur ambitieux et J.K.Simmons en mentor trop exigeant.
Cannes 2014 : Winter Sleep
Le réalisateur turc et ancien ingénieur Nuri Bilge Ceylan est régulièrement présent dans la compétition cannoise depuis 1995, année où son premier court métrage, Koza, a été le premier court-métrage turc sélectionné à Cannes. En 2003, son 3ème long métrage, Uzak, s'est vu attribuer le Grand Prix du Jury et le Prix d'interprétation masculine.
Critique : Captives
Malgré la froidure qui se dégage des images, cela fait chaud au cœur, de retrouver, de nouveau fidèle à lui-même, un réalisateur dont on a beaucoup apprécié des œuvres antérieures et qu'on avait un peu perdu de vie. Totalement passé inaperçu au dernier Festival de Cannes, Captives est un film … captivant qui vient prendre une place importance dans la filmographie d'Atom Egoyan.
Critique : Sils Maria
Cette année, la sélection officielle du Festival de Cannes présentait deux films se déroulant dans le milieu du cinéma :Maps To The Stars de David Cronenberg et Sils Maria d'Olivier Assayas. A la charge vulgaire et caricaturale du canadien répond un film d'une grande subtilité de la part du réalisateur français, un film remarquablement servi par deux comédiennes au sommet de leur art.
Cannes 2014 : Hippocrate
Cette comédie médicale présentée avec succès en clôture de la dernière édition de la Semaine de la Critique est portée par l'énergie de Vincent Lacoste et la puissance dramatique de Reda Kateb
Cannes 2014 : présentation des films d’Un Certain Regard
Synopsis, bande-annonces ou photo, dates de sorties, durées et principales têtes d’affiches des films présentés dans la sélection officielle Un Certain Regard lors de...
Cannes 2014 : Mommy
Avec son quatrième film présenté à Cannes après J'ai tué ma mère en 2009 à la Quinzaine des Réalisateurs puis Les Amours imaginaires et Laurence Anyways en 2010 et 2011 à Un Certain Regard, Xavier Dolan faisait ses débuts dans la compétition officielle où il n'a obtenu que le modeste prix du jury ex-aequo avec le vétéran de la sélection Jean-Luc Godard avec Adieu au langage (critique). Il n'en a pas moins marqué les esprits avec cette œuvre qui devrait aisément être le plus grand succès de sa carrière, le premier en réalité...
Cannes 2014 : Mr Turner
Avec ce nouveau long-métrage auquel il pensait depuis 25 ans, Mike Leigh revient sur les dernières années de la vie du peintre anglais J.W. Turner pour ce qui est le deuxième biopic de sa carrière après Topsy Turvy sur les duettistes de l'opérette Gilbert & Sullivan.
Cannes 2014 : Leviathan
Après le western krispolls de The Salvation, place au western vodka (avec un doigt de mythologie) de Leviathan. Le constat amer du réalisateur Andreï Zvyagintsev sur son pays fait froid dans le dos. Plus que les westerns héroïques de l'âge d'or du cinéma ou la parodie rassurante du western spaghetti, c'est du côté du cinéma désespéré et cru de Sam Peckinpah que l'on peut voir un lointain cousinage.
Cannes 2014 à Paris, jour 2 : jeudi 29 mai
Deuxième journée de reprises des films cannois à Paris, avec deux nouveaux films sélectionnés à Un Certain Regard. Pour commencer, un western métaphysique avec Viggo Mortensen et pour finir le portrait d'un aborigène privé de terre, en errance dans un pays qui ne veut plus de lui. Entre les deux, quatre courts-métrages de la Cinéfondation.