Festival de Cannes 2013 : bilan du cinéphile
À Cannes, l'accréditation « cinéphile » ne donne pas droit aux paillettes et à la montée des marches de ce que les cannois appellent le bunker, mais elle permet, moyennant des queues le plus souvent très longues et, cette année, parfois très arrosées, de voir une cinquantaine de films en 10 jours. Pour quel bilan ? Osons dire que l'année 2013 ne fera pas partie pour moi des grands crus, avec trop de films au scénario quasiment inexistant ou mal travaillé, d'où plein de scènes de remplissage pour arriver au bout, trop de films au sujet fort intéressant mais gâchés par un montage calamiteux. Le bilan est particulièrement désolant en ce qui concerne la Sélection Officielle, probablement la plus médiocre de l'histoire du Festival. Personnellement, je l'avais pressenti dès l'annonce de cette sélection : malheureusement, mon inquiétude s'est trouvée confirmée par les faits. Certes, il m'a manqué 4 films sur les 20 en compétition mais je ne pense pas que ces 4 films, dont un seul est au palmarès, aurait pu inverser cette triste tendance.
Ma vie avec Liberace
Avant Elvis, Elton John et Madonna, il y a eu Liberace : pianiste virtuose, artiste exubérant, bête de scène et des plateaux télévisés. Liberace affectionnait la démesure et cultivait l'excès, sur scène et hors scène. Un jour de l'été 1977, le bel et jeune Scott Thorson pénétra dans sa loge et, malgré la différence d'âge et de milieu social, les deux hommes entamèrent une liaison secrète qui allait durer cinq ans. 'Ma Vie avec Liberace' narre les coulisses de cette relation orageuse, de leur rencontre au Las Vegas Hilton à leur douloureuse rupture publique.