All is Lost
Au cours d'un voyage en solitaire à travers l'Océan Indien, un homme découvre à son réveil que la coque de son voilier de 12 mètres a été percée lors d'une collision avec un container flottant à la dérive. Privé de sa radio et de son matériel de navigation, l'homme se laisse prendre dans une violente tempête. Malgré ses réparations, son génie marin et une force physique défiant les années, il y survit de justesse. Avec un simple sextant et quelques cartes marines pour établir sa position, il doit s'en remettre aux courants pour espérer se rapprocher d'une voie de navigation et héler un navire de passage. Mais le soleil implacable, la menace des requins et l'épuisement de ses maigres réserves forcent ce marin forcené à regarder la mort en face.
Critique : La Vie d’Adèle
Âgée de quinze ans, Adèle est convaincue qu'une fille doit rencontrer des garçons et rêve du grand amour. Elle pense l'avoir trouvé en la personne de Thomas, un jeune homme mystérieux, mais sympathique. Elle rencontre le même jour Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, et cette rencontre bouleverse totalement sa vie. Emma hante chaque nuit ses rêves et ses désirs les plus intimes. Adèle tente d'ignorer ses sentiments et essaye de se livrer à Thomas, mais elle réalise qu'elle a une attirance pour les filles. Adèle découvre le désir et s'affirme en tant que femme et en tant qu'adulte.
Festival de Cannes 2013 – Journal de bord 2, samedi 17 mai 2013
Pluie, projection de Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des Plaines) puis Bends et Grand Central, tout ceci agrémenté d'encore plus de pluie et d'une grande soirée cannoise. Voilà le programme de notre samedi 17 mai 2013.
Borgman
Camiel Borgman surgit dans les rues tranquilles d’une banlieue cossue, pour sonner à la porte d’une famille bourgeoise. Qui est-il ? Un rêve, un démon, une allégorie, ou l’incarnation bien réelle de nos peurs ?
Critique : Les Amants du Texas
Bob et Ruth s’aiment, envers et contre tout. Et surtout contre la loi. Un jour, un braquage tourne mal et les deux amants sont pris dans une fusillade. Quand Bob est emmené par la police, Ruth a tout juste le temps de lui annoncer qu’elle est enceinte. Dès lors, Bob n’aura qu’une obsession : s’échapper de prison pour rejoindre sa femme et son enfant. Mais quand il y parvient, quatre ans plus tard, le rêve correspond mal à la réalité. En fuite, poursuivi par la police et par les membres d’un gang, Bob peine à rétablir le lien avec sa famille. Ruth est devenue mère et elle ne veut pas d'une vie de cavale : courtisée par un policier attentionné, la jeune femme devra choisir entre le passé et l'avenir.
Critique : Le Congrès
Robin Wright (dans son propre rôle), se voit proposer par la Miramount d’être scannée numériquement, pour pouvoir librement exploiter son image au cinéma. 20 ans plus tard, Robin Wright est l’invitée d’honneur du Congrès de la Miramount Nagasaki qui présente sa dernière invention: vivre son film sur demande, sur simple prescription…
Festival de Cannes 2013 : Bilan
L'heure est déjà au bilan alors que le 66e festival de Cannes s’apprête à rendre demain son verdict : quel film succédera à Amour pour la prestigieuse palme d'or ?
Tel père, tel fils
Ryoata, un architecte obsédé par la réussite professionnelle, forme avec sa jeune épouse et leur fils de 6 ans une famille idéale. Tous ses repères volent en éclats quand la maternité de l'hôpital où est né leur enfant leur apprend que deux nourrissons ont été échangés à la naissance : le garçon qu’il a élevé n’est pas le sien et leur fils biologique a grandi dans un milieu plus modeste…
Fruitvale Station
Le 1er janvier 2009 au matin, Oscar Grant, 22 ans, croise des agents de police dans la station de métro Fruitvale, San Francisco. Cette rencontre va transformer un inconnu en fait divers. Le film raconte les vingt quatre heures qui ont précédé cette rencontre.
Jimmy P. (Psychothérapie d’un Indien des Plaines)
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, Jimmy Picard, un Indien Blackfoot ayant combattu en France, est admis à l’hôpital militaire de Topeka, au Kansas, un établissement spécialisé dans les maladies du cerveau. Jimmy Picard souffre de nombreux troubles : vertiges, cécité temporaire, perte d’audition... En l’absence de causes physiologiques, le diagnostic qui s’impose est la schizophrénie. La direction de l’hôpital décide toutefois de prendre l’avis d’un ethnologue et psychanalyste français, spécialiste des cultures amérindiennes, Georges Devereux.
JIMMY P. (Psychothérapie d'un Indien des Plaines) est le récit de la rencontre et de l’amitié entre ces deux hommes qui n’auraient jamais dû se rencontrer, et qui n’ont apparemment rien en commun. L’exploration des souvenirs et des rêves de Jimmy est une expérience qu’ils mènent ensemble, avec une complicité grandissante, à la manière d’un couple d’enquêteurs.
Critique : La Vénus à la Fourrure
Seul dans un théâtre parisien après une journée passée à auditionner des comédiennes pour la pièce qu’il s’apprête à mettre en scène, Thomas se lamente au téléphone sur la piètre performance des candidates. Pas une n’a l’envergure requise pour tenir le rôle principal et il se prépare à partir lorsque Vanda surgit, véritable tourbillon d’énergie aussi débridée que délurée. Vanda incarne tout ce que Thomas déteste. Elle est vulgaire, écervelée, et ne reculerait devant rien pour obtenir le rôle. Mais un peu contraint et forcé, Thomas la laisse tenter sa chance et c’est avec stupéfaction qu’il voit Vanda se métamorphoser. Non seulement elle s’est procuré des accessoires et des costumes, mais elle comprend parfaitement le personnage (dont elle porte par ailleurs le prénom) et connaît toutes les répliques par cœur. Alors que l’« audition » se prolonge et redouble d’intensité, l’attraction de Thomas se mue en obsession…
Festival de Cannes 2013 : bilan du cinéphile
À Cannes, l'accréditation « cinéphile » ne donne pas droit aux paillettes et à la montée des marches de ce que les cannois appellent le bunker, mais elle permet, moyennant des queues le plus souvent très longues et, cette année, parfois très arrosées, de voir une cinquantaine de films en 10 jours. Pour quel bilan ? Osons dire que l'année 2013 ne fera pas partie pour moi des grands crus, avec trop de films au scénario quasiment inexistant ou mal travaillé, d'où plein de scènes de remplissage pour arriver au bout, trop de films au sujet fort intéressant mais gâchés par un montage calamiteux. Le bilan est particulièrement désolant en ce qui concerne la Sélection Officielle, probablement la plus médiocre de l'histoire du Festival. Personnellement, je l'avais pressenti dès l'annonce de cette sélection : malheureusement, mon inquiétude s'est trouvée confirmée par les faits. Certes, il m'a manqué 4 films sur les 20 en compétition mais je ne pense pas que ces 4 films, dont un seul est au palmarès, aurait pu inverser cette triste tendance.