Critique : Le Dernier des géants
Comme toute légende hollywoodienne qui se respecte, John Wayne dispose d’une longue et illustre carrière. Il a tourné dans tellement de films que l’on peut aisément oublier les médiocres et les mauvais pour se concentrer sur les bons, voire les chefs-d’œuvre. Cependant, John Wayne est avant tout un mythe, l’ambassadeur suprême d’une certaine conception de l’Amérique, patriote et droit dans ses bottes.
Critique : La Poursuite des tuniques bleues
Vers la fin des années 1960, le western dans sa forme classique subissait une mort aussi lente qu’inéluctable. Il existait certes, à cette époque-là, un nouveau vent de violence, de crasse et de dégénérescence, mais il soufflait sur le genre loin de sa terre d’origine, dans des productions européennes et plus spécifiquement italiennes.
Critique : Mondwest (Westworld)
Westworld, c’est le nom de la nouvelle série très gros budget de HBO. Mais c’est avant tout un film de Michael Crichton, l’auteur de Jurassic Park, sorti en 1973, et suivi de Futureworld sept ans plus tard. Si le film et la série ont le même postulat de départ, ils offrent un traitement tout à fait différent. Ainsi le film suit le long de son heure et demi exclusivement le point des vues des visiteurs du parc, alors que la série s’intéresse aussi de près aux robots – je reviendrai dessus lorsqu’elle sera terminée.
Critique : Les 7 Mercenaires (Fuqua)
Remake du classique de John Sturges de 1960 (déjà adapté d'un autre classique, Les Sept Samouraïs d'Akira Kurosawa), cette nouvelle version des 7 Mercenaires, réalisé par Antoine Fuqua à qui l’on doit le récent Equalizer, réunit un casting impressionnant composé de Denzel Washington (Man on Fire), Chris Pratt (Jurassic World), Ethan Hawke (American Nightmare) et Vincent D’Onofrio (le Kingpin de la série Daredevil). Reprenant le synopsis du classique porté, entre autres, par Yul Brynner et Steve McQueen, Antoine Fuqua dépoussière le mythe et offre un remake plutôt plaisant et efficace.
Test DVD Western : Belle Starr Story + Matalo
Après un petit moment d'égarement en début d'année, l'éditeur Artus Films semble avoir retrouvé la foi en son public et en un cinéma bien déviant, puisqu'il vient de décider d'ajouter le 5 avril deux nouveaux titres indispensables à sa collection « Western Européen » : Belle Starr Story et Matalo !. Deux westerns très différents l’un de l’autre, représentant deux visions bien distinctes de ce pan si attachant du cinéma d’exploitation…
Critique : Jane got a gun
Par les temps qui courent, chaque western serait bon à prendre. Le genre américain par excellence est en effet délaissé à tel point depuis une quarantaine d’années, que toute nouvelle tentative de le ranimer ponctuellement se voit confrontée à des attentes démesurées.
Critique : The Revenant
On se souvient d’Alejandro González Iñárritu pour Amours chiennes et pour 21 grammes, pour ce goût du film d’auteur choral aux personnages forts et dont les tourments étaient explorés sans complaisance. Au début des années 2000, nous pensions alors découvrir un cinéaste dont le discours ne cesserait de nous questionner.
Critique : Les Huit salopards
La deuxième incursion de Quentin Tarantino dans l'univers du Western est beaucoup plus réussie que la première. Même si on peut tiquer face à quelques scènes de violence trop appuyées, il est probable que la majorité des spectateurs arrivera à les digérer et que seront encore plus nombreux celles et ceux qui se régaleront à l'écoute des dialogues savoureux que nous distille le réalisateur tout au long du film. Quant à savoir s'ils se régaleront de la musique de Morricone, à eux de décider !
Critique : Jauja (Cannes 2014)
Un jour, peut-être, verra-t-on un film du réalisateur argentin Lisandro Alonso franchir la porte prestigieuse de la compétition officielle du Festival de Cannes, celle qui permet de rêver à la Palme d'or. En tout cas, le quadragénaire Lisandro Alonso peut d'ores et déjà être considéré comme un abonné du plus grand Festival du monde, ses 5 longs métrages ayant tous été retenus dans l'une ou l'autre des sélections parallèles. En 2014, son dernier film, "Jauja", était présenté dans le cadre de la sélection Un Certain Regard.
Critique : Colorado
Les effets de style pop sont abondants dans le générique au début de ce western italien. Finalement beaucoup plus sobre en termes formels que ne pouvait le laisser croire cette introduction criarde, Colorado est avant tout fidèle aux préoccupations de son époque à travers le traitement nullement manichéen d’une chasse à l’homme aux multiples rebondissements. Le réalisateur Sergio Sollima suit en effet d’une façon remarquablement exhaustive la voie ouverte par le maître Sergio Leone, en nous concoctant un western moderne tout à fait efficace.
Albert à l’ouest
Seth Mac Farlane quitte l'univers contemporain de Ted pour un retour décalé et hilarant dans l'Ouest très sauvage de la fin du XIXème siècle.
Cannes 2014 : The Homesman
Deuxième réalisation avec The Homesman et seconde sélection officielle au Festival de Cannes après Trois Enterrements en 2005, Tommy Lee Jones est apprécié sur la croisette !