Revu sur OCS : A Bittersweet Life
Vous souvenez-vous à quand remonte exactement la grande renaissance du cinéma sud-coréen en France et dans le monde, qui a atteint son apothéose le mois dernier avec le sacre de Parasite de Bong Joon-ho aux Oscars, avant que les cartes du cinéma international ne soient définitivement redistribuées par la crise sanitaire ?
Vu sur MUBI : Guilty Bystander
On est face à un sérieux dilemme par rapport à MUBI, la plateforme de vidéo par abonnement britannique qui propose chaque jour et pendant un mois un nouveau film soigneusement sélectionné. Car en ces temps de confinement mondial et d'offre spéciale d'un euro symbolique pour les trois premiers mois d'accès à son catalogue mensuel, renouvelé à un rythme journalier, le site semble être tombé victime de son succès.
Vu sur OCS : Le Temps des loups
Bon, d'accord, on le reconnaît, notre décision de nous affranchir de l'obligation de voir in extremis les films qui disparaîtront bientôt de l'offre légale en ligne n'a pas fait long feu. Finalement, il nous semble difficile de résister à la tentation de rattraper au moins quelques unes de ces nombreuses œuvres cinématographiques qui sont effacées chaque jour de la plateforme de vidéo par abonnement OCS.
Vu sur OCS : Le Passager de la pluie
Aucun film n'échappe à l'effet de vieillissement, qui le rend dans la plupart des cas de moins en moins accessible, au fur et à mesure que le langage cinématographique contemporain évolue dans le temps par rapport au sien. Cependant, le succès populaire de Le Passager de la pluie, il y a un demi-siècle, nous laisse tout de même perplexes !
Revu sur OCS : Monsieur Klein
Impossible de se soustraire au mystère que dégage Monsieur Klein, sans aucun doute l'un des films les plus énigmatiques et les plus magistraux tournés jusqu'à ce jour sur la déportation des juifs au temps de la Deuxième Guerre mondiale. Car ce lauréat du César du Meilleur Film en 1977, qui disparaîtra d'ici ce soir du service replay d'OCS, mais qu'on vous conseille chaudement de découvrir ou de revoir par d'autres moyens, se garde soigneusement de pratiquer le chantage sentimental sous quelque forme que ce soit, afin de produire un impact encore plus froidement viscéral.
Critique : Vivarium
Le choix d'une science-fiction sans effets spéciaux pour parler de la vie dans un urbanisme horizontal totalement inhumain, pour parler aussi de la difficulté d'être parent, un univers entre Frans Kafka, Boris Vian et Fernand Combet, "Vivarium" est un film qui risque de dérouter. Un film imparfait mais attachant.
Berlinale 2020 : Lands of Murders
Au sein du réseau de cheminements qu'empruntent les remakes de pays en pays, nous n'étions pas tellement conscients qu'il existe également une correspondance entre l'Espagne et l'Allemagne. En effet, c'est plutôt le cinéma hollywoodien qui est connu pour sa voracité en termes de recyclage peu scrupuleux d'histoires ayant déjà fait leurs preuves quelque part ailleurs sur le globe.
Berlinale 2020 : Surge
Ben Whishaw occupe une place de plus en plus importante au sein de sa génération d'acteurs polyvalents, une source intarissable de talents dont le cinéma britannique détient le secret au moins depuis l'époque de Laurence Olivier et consorts.
Critique : Dark Waters
Noble. Todd Haynes fait partie de cette communauté hélas peu nombreuse de réalisateurs nobles, dont chaque film se positionne plus ou moins explicitement en faveur d'une cause. La qualité supérieure de sa filmographie ne repose par contre pas sur un engagement tendancieux, ni sur une dénonciation des défauts manifestes de la société américaine, qui serait ouverte à toutes sortes de dispositifs manipulateurs.
Critique : Adoration
"Adoration" narre de façon convaincante une histoire d'amour très particulière entre deux adolescents tout en montrant que la frontière entre ce qu'on appelle folie et normalité est souvent très ténue.
Critique : Nina Wu
Très réaliste dans "Adieu Mandelei", Midi Z a complètement complètement changé son fusil d'épaule dans sa réalisation de "Nina Wu". Un peu comme si les frères Dardenne se mettaient à réaliser un film qu'on pourrait comparer à des œuvres de David Lynch !
Critique : Âmes perdues
Venise, la cité à la fois énigmatique et poisseuse, sert de décor idéal à ce thriller d'épouvante des années 1970. Le charme baroque de la ville, avec ses palais délabrés où régnait jadis l'opulence et ses canaux désormais engorgés de détritus, contribue en effet amplement à faire tenir sur la durée une histoire au fond terriblement abracadabrante.