Critique Express : Nitram
"Nitram" pâtit d'une réalisation trop paresseuse et souffre de la comparaison avec d'autres films sur le sujet des tueries de masse, comme "Elephant", de Gus Van Sant, "Bowling for Colombine", de Michael Moore, ou le trop peu connu "Polytechnique", de Denis Villeneuve.
Critique Express : Enquête sur un scandale d’état
Pour réalisé "Enquête sur un scandale d'état", Thierry de Peretti s'est librement inspiré du livre "L'infiltré", écrit par un véritable infiltré et un journaliste de Libération.
Critique : A perfect enemy
Spécialiste des films de genre, le réalisateur espagnol Kike Maillo vient se ranger, sans avoir à en rougir, dans la lignée d'Alfred Hitchcock et de David Lynch avec "A perfect enemy", un thriller psychologique adapté du roman "Cosmétique de l'ennemi", d'Amélie Nothomb.
Critique : Un héros
"Un héros" est un très bon film, un film qu'il faut voir, mais on ne peut pas s'empêcher de le comparer à l'aune de "Une séparation" et il n'a pas tout à fait la quasi perfection de ce dernier.
Albi 2021 : Madeleine Collins
Instaurer d'entrée de jeu le trouble ou la confusion, tels sont à la fois l'enjeu et le risque de chaque thriller qui vise à tenir le spectateur en haleine du début jusqu'à la fin. Dans le cas de Madeleine Collins, présenté en avant-première au Festival d'Albi, le démarrage de l'intrigue s'effectue plutôt laborieusement.
Critique : Boîte noire
Pour des raisons diverses et variées, on n'aime pas trop prendre l'avion. Un film comme Boîte noire n'est pas près de nous faire changer d'avis. Pourtant, le quatrième long-métrage de Yann Gozlan – un réalisateur jusque là plutôt abonné aux films de genre – va bien au delà de la simple mise en garde contre les dangers inhérents au voyage par voie aérienne.
Critique : Vaurien
Un film dérangeant sur la violence physique mais qui ne montre pas d'actes réellement violents, un film qui se caractérise avant tout par la tension qu'il dégage
Critique : L’Ombre d’un doute
Parmi les admirateurs et spécialistes de l'œuvre de Alfred Hitchcock, il est généralement admis que sa période la plus riche en coups de maître a été la deuxième moitié des années 1950. Et comment contester cette grille d'appréciation suprême qui comprend des films quasiment parfaits comme Fenêtre sur cour, Sueurs froides, La Mort aux trousses et Psychose ?
Critique : Hantise (George Cukor)
Dans les années 1940, la figure du mari machiavélique était surtout un motif récurrent dans les films de Alfred Hitchcock. Depuis Rebecca jusqu'à Les Amants du Capricorne, en passant par Soupçons et Les Enchaînés, les pauvres épouses interprétées tour à tour par Joan Fontaine et Ingrid Bergman y souffraient régulièrement le martyre.
Critique : Les Espions
Les Espions n'est certes pas le film le plus connu de Henri-Georges Clouzot. Arrivé dans la continuité directe du Salaire de la peur et des Diaboliques, il a rétrospectivement été éclipsé par ces deux œuvres phares de la filmographie du réalisateur. Et pourtant, il s'agit d'un thriller par excellence, d'un malicieux jeu du chat et de la souris ouvrant beaucoup de portes sans jamais indiquer la sortie.
Critique VOD : The nightingale
Ce qu'a cherché Jennifer Kent en réalisant "The nightingale" est très clair : montrer un exemple précis des violences que peuvent subir des femmes, où que ce soit dans le monde, et l'effet que peuvent avoir ces violences sur leur comportement ; mettre en pleine lumière les traitements inhumains imposés aux aborigènes lors de la colonisation en Australie et, plus particulièrement, durant la Guerre Noire en Tasmanie
Critique : Bac Nord
Les Français et leur police, c'est un lien complexe qui puise bien plus profondément dans les phobies de la conscience collective que le rythme hélas régulier des faits d'actualité voudrait nous le faire croire. On n'ira certes pas jusqu'à dire que c'est une obsession nationale. Toujours est-il que ce corps de métier, cette branche du pouvoir en première ligne de l'attention publique est la cible d'un curieux acharnement.