Critique : Cold Blood Legacy La Mémoire du sang
Et si Luc Besson et Jean Reno faisaient une nouvelle fois équipe, un quart de siècle après avoir imposé leur marque sur le cinéma français, afin de redonner un coup de fouet à leurs carrières respectives, l'une comme l'autre atrocement en perte de vitesse ?
Harry Brown
Ah qu'il fait bon vivre en Grande Bretagne ! De charmantes affiches décorant les bus vous demandent si votre petit ami est violent avec vous, tandis qu'une autre affiche vous apprend que Billy a encore volé de l'argent à son grand-père et qu'il faut en parler.
Critique : Ténèbres
Nous sommes au tout début des années 1980. Choc pétrolier oblige, la crise paralyse l'économie européenne. Une disette qui se ressent également dans l'industrie cinématographique du vieux continent, notamment auprès des studios de la botte italienne. Le manque de fonds latent oblige dès lors la plupart des créateurs de l'époque à faire allégeance à un nouveau modèle, où la télévision joue un rôle important. Le groupe Mediaset (détenteur de Canale 5, chaîne privée made in Silvio Berlusconi) prend une dimension importante dans le marché cinématographique, s'adjugeant a l'instar de la RAI, la télévision publique, une place au soleil dans le monde des sorties commerciales. En clair, la fête est finie. Les impératifs financiers mènent la vie dure à chaque réalisateur, aussi les artistes réagissent comme ils le peuvent. Mais pourquoi aborder ce sujet au moment d'entamer la critique d'un film d'horreur ? Dario Argento va vous apporter la réponse.
Critique : Disparue en hiver
En digne successeur de Bourvil, Kad Merad est surtout abonné aux rôles de souffre-douleur comique, qui subit stoïquement les frasques de Dany Boon, inspirées de près ou de loin par celles de Louis De Funès. Ce fond de commerce populaire semble lui être si convenable, qu’il ne sort que très rarement de sa zone de confort. Or, sans pouvoir prétendre au statut d’acteur dramatique de premier plan, Kad Merad avec sa trogne de chien battu véhicule une tristesse profonde, qui sied parfaitement aux personnages tourmentés de l’intérieur et de l’extérieur. Comme celui qu’il interprète avec une sobriété remarquable dans ce thriller très solide.
Le caméléon
Le Caméléon est un drame réalisé par Jean-Paul Salomé en 2010. Il raconte l'histoire incroyable d'un jeune homme qui a usurpé plus de 40 identités d'adolescents disparus en inventant toujours la même histoire : celle d'un enfant kidnappé et maltraité. Une véritable histoire vécue par Frédéric Bourdin.
Critique : Neruda
Dans "Neruda", on rencontre un homme en train de construire sa légende, un homme qui prend plaisir à être poursuivi, un homme imbu de lui-même et loin d’être sympathique avec les gens du peuple.
The Veteran
La star grimpante Toby Kebell devient un héros placé au cœur d’une machination gouvernementale où mensonges, coups bas et délinquances vont lui mener la vie dure… Ne vous attendez pas à un film d’action explosif, vous serez déçus. En revanche, attendez-vous à un bon petit thriller plus ou moins bien ficelé.
Critique Express : Les fantômes
On est ldans un espionnage feutré, avec des espions qui ne sont pas des professionnels mais qui n'en sont pas moins particulièrement motivés dans leur recherche.
Cannes 2018 : Under the Silver Lake
Los Angeles, la ville de tous les vices imaginables, a depuis toujours été la source d'inspiration de nombreux écrivains et réalisateurs. La Cité des Anges n'est pas seulement la capitale commerciale du cinéma, elle exerce aussi un pouvoir d'aimant malsain, attirant vers elle toutes sortes de rêveurs et de fêtards, prêts à vendre leur âme en échange d'un peu de richesse et de célébrité.
Critique : Tuer un homme
Après la globalisation dans Huacho ou la maladie dans Près du feu, c’est la mort qui s’insinue cette fois dans le quotidien pour le troisième film d’Alejandro Fernandez Almendras inspiré d’un fait divers.
Critique : La Proie
La Proie est un thriller efficace tourné par le réalisateur d'Une affaire d'état, avec un Albert Dupontel qui confirme son aise en dehors de ses bases comiques. Un film à rebondissements avec une bonne dose d'action.
Bronson
Le réalisateur Nicolas Winding Refn revient avec un nouveau film choc après la trilogie Pusher et Inside Job. Le thème traité est encore une fois la violence avec comme sujet principal la vie de Charlie Bronson, le prisonnier le plus déjanté que l'Angleterre ait jamais connu.