Critique : Le Cinquième Pouvoir
En rendant publics des documents confidentiels, ils ont fait vaciller les plus grands pouvoirs de la planète. La révélation d’informations ultra-secrètes explosives a mis en lumière un monde jusque-là inconnu. WikiLeaks a changé la donne à jamais.
Cannes 2018 : The Spy Gone North
Corée du Sud, Corée du Nord, même combat ? Le dégel temporaire qui s'est emparé de la péninsule coréenne ces dernières semaines n'est que le dernier épisode d'un long conflit, faisant figure d'ultime vestige direct de la Guerre froide. Vu depuis l'Europe, il n'y a guère plus à comprendre à cet antagonisme ancien que ce que le filtre médiatique occidental, mis en place plus par nombrilisme national que par censure préméditée, veut bien nous en transmettre, de préférence en exacerbant les enfantillages entre le président américain et son homologue nord-coréen.
The American, Anton Carbijn
The American est l’un des premiers films de Anton Carbijn, sorti en 2010. Une œuvre basée sur un roman de Martin Booth. Une preuve que le cinéma américain s’essaie aussi à des films plus intimistes dans lesquels le scénario tient une part primordiale. Alors est-ce que les américains réussiront là où le cinéma français excelle ???
Test DVD : Irréprochable
La réussite principale de "Irréprochable" réside dans la distribution et la direction d'acteur
Cannes 2014 : Snow in Paradise
Présenté au Festival de Cannes 2014 dans la sélection Un Certain Regard, le premier film d’Andrew Hulme (qui a travaillé sur des projets tels que Slevin ou The American) avait de quoi intriguer dans cette sélection un peu trop sage. Malheureusement Snow in Paradise n’a pas attiré les foules durant les projections sur la croisette.
The Veteran
La star grimpante Toby Kebell devient un héros placé au cœur d’une machination gouvernementale où mensonges, coups bas et délinquances vont lui mener la vie dure… Ne vous attendez pas à un film d’action explosif, vous serez déçus. En revanche, attendez-vous à un bon petit thriller plus ou moins bien ficelé.
Bedevilled
Bedevilled est le premier film du sud coréen Jang Cheol-soo tourné en 2010. Le film a fait fureur lors du 18ème festival du film fantastique de Gérardmer et a remporté le grand prix. Bedevilled est à la croisée d'un thriller sombre et d'un film d'horreur, notamment à cause de ses scènes extrêmement violentes.
Critique : A perfect enemy
Spécialiste des films de genre, le réalisateur espagnol Kike Maillo vient se ranger, sans avoir à en rougir, dans la lignée d'Alfred Hitchcock et de David Lynch avec "A perfect enemy", un thriller psychologique adapté du roman "Cosmétique de l'ennemi", d'Amélie Nothomb.
Critique : Un flic
Hacher menu, tel est le mot d’ordre du dernier film de Jean-Pierre Melville. Cette entreprise de décomposition totale procède d’une façon immuable, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien d’autre que de la routine, dépourvue d’états d’âme et d’humanité. Il serait bien sûr absurde d’interpréter tant de flegme désillusionné comme un chant de cygne intentionnel de la part du réalisateur, qui allait mourir neuf mois après la sortie d’Un flic d’une crise cardiaque, alors qu’il n’était âgé que de 55 ans.
Critique : Les mystères de Barcelone
Lorsqu'un film arrive à greffer un immense plaisir visuel sur une histoire à la fois passionnante et pourvue d'un solide arrière-plan social, il n'est pas interdit de parler de très grand film, un des meilleurs de cette année cinématographique.
Critique : Hard Day
Aidé par des mesures de protection, le cinéma de la Corée du Sud, un peu comme le cinéma hexagonal, arrive à résister vaillamment, sur son sol, à l'industrie cinématographique US. Ce que nous en voyons dans les Festivals et, ensuite, sur nos écrans se partage le plus souvent entre films noirs souvent très violents et films poétiques ou mélodramatiques dans le bon sens du terme. Beaucoup plus rares sont les films coréens permettant de mettre en œuvre les zygomatiques, quelle que soit la façon d'y arriver. Cette année, la Quinzaine des Réalisateurs a apporté sur la Croisette un film coréen qui mélange de façon réussie thriller plein de suspense et comique burlesque. Ce film, c'est Hard Day et c'est le deuxième qu'a réalisé le quadragénaire Kim Seong-hun.
Critique : A bout portant (Don Siegel)
Si Douglas Sirk, le maître du mélodrame stylisé, s’était un jour abaissé à tourner un film de gangster, celui-ci aurait probablement ressemblé à cette adaptation d’une nouvelle de Ernest Hemingway. Au détail près que la sensibilité de Don Siegel est beaucoup plus virile que celle de Sirk et que, par conséquent, A bout portant reste un film de genre majeur, poignant et en même temps pleinement conscient de la surenchère dramatique dans laquelle il s’engage avec bravoure. Ses personnages sont en quête d’une vérité qui se dérobe à leur emprise, au fur et à mesure qu’ils progressent vers l’origine de la mélancolie profonde qui surplombe le film dans son ensemble. A la fin de ce récit à tiroirs magistral, il n’y a que la mort ou, pire encore, le mensonge existentiel de l’amour impossible auquel chaque homme devra faire face pour survivre tant bien que mal.